Le Sampaix

La 7101e compagnie FTP, la première formée en Ardèche en juillet 1943, comporte des détachements, dont le Sampaix, nommé en mémoire de Lucien Sampaix, exécuté comme otage le 15 décembre 1941 à Caen. Une compagnie compte trois, voire quatre détachements. Un détachement est composé en principe de trois groupes de huit éléments.

Auteur(s): Alain Martinot

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Bibliographie

Composition haut ▲

Au fil des jours et des semaines, en fonction du rôle de chacun : cuisinier, chauffeur, plastiqueur…, des ordres reçus, des actions conduites, des conséquences parfois tragiques de leur situation de maquisards combattants, les effectifs du Sampaix fluctuent avec arrivées et départs. Toutefois "le noyau dur" est resté le même pendant quelques semaines entre mars et avril 1944. Cela fait dire à Christian que la ferme de la Raze, à Désaignes, c'est le camp type, éloigné des zones d'actions, celui où se nouent des amitiés fortes, profondes qui, pour certaines, perdureront. Le même idéal, une jeunesse enthousiaste, une franche camaraderie, une totale confiance dans l'autre sont les ferments de cette amitié.

Auteur(s) : Alain Martinot

Des maquisards bien différents mais animés des mêmes valeurs haut ▲

Au fil des jours et des semaines, en fonction du rôle de chacun (cuisinier, chauffeur, plastiqueur…), des ordres reçus, des actions conduites, des conséquences parfois tragiques de leur situation de combattants, les effectifs du Sampaix fluctuent avec arrivées et départs.

Toutefois, « le noyau dur » est resté le même pendant quelques semaines entre mars et avril 1944. Cela fait dire à Christian que la ferme de La Raze à Désaignes, c'est le camp-type, éloigné des zones d'action, celui où se nouent des amitiés fortes, profondes qui, pour certaines, perdureront. Le même idéal, une jeunesse enthousiaste, une franche camaraderie, une totale confiance dans l'autre sont les ferments de cette amitié.

La diversité des maquisards est géographique : certains viennent de l'Est, d'autres du Sud.

Quelques-uns sont des citadins, tandis que d'autres viennent de communes rurales, notamment ardéchoises. Parmi ces combattants se trouvent des jeunes gens, dont les racines sont italiennes (les frères Robert et Adler Franchi) ou allemandes (Hans Kohlmann, dit Jean Chou).

Leurs situations familiales sont diverses : si quelques-uns sont plus âgés, mariés et parfois avec enfants (Aimé Cases, dit Daniel), l'écrasante majorité est composée de célibataires ou fiancés, à l'exemple de Fernand que sa promise Yvonne Siger, la sœur de Popaul, vient rejoindre pendant une quinzaine de jours. Elle est hébergée à proximité du camp.

Pour beaucoup, ils sont issus de milieux modestes et leur présence au maquis est due à leur refus de partir travailler pour l'Allemagne.

Leur jeunesse exaltée, fougueuse, idéalise la liberté. Ils rejettent l'occupation et l'asservissement de la France. « Ils offraient leur vie, sans rien demander, ardents. La flamme de leur révolte dans ce combat pour la liberté du pays faisait d'eux des patriotes et des rebelles pour l'honneur » (Christian). 
Confiants dans la valeur et le courage de chacun, leur fraternité d'armes était poussée jusqu'au sacrifice ultime.

En témoigne leur chanson, La Ladoumègue, qui résume la diversité des membres du détachement et leurs valeurs, que rappellent les derniers mots : « Vive la France, vive De Gaulle, vive la liberté »La Ladoumègue est naturellement accompagnée d'un dessin.

Auteur(s) : Alain Martinot