"L’Armée juive"

L'Armée juive voit le jour à Toulouse au début de l'année 1942 ; elle fait suite à une première organsation fondée en août 1940 dénommée la Main forte et dont l'un des objectifs était d’aider les internés de la région toulousaine. Les modalités d’action se concentrent sur le sauvetage des Juifs de France et le passage en Espagne de combattants désireux de rejoindre les armées alliés. Le premier corps franc est fondé à Toulouse et placé sous la direction d’Albert Cohen. 

Créée par Abraham Polonski, lui-même co-fondateur avec David Knout de la Main forte, et Aron Lublin (Lucien), l'Armée juive élargit son comité directeur au gré des accords passés avec les autres organisations : l'American Joint Distribution Committee (JOINT) qui finance son activité depuis la Suisse, le Mouvement de la jeunesse sioniste (MJS) et les Eclaireurs Israelites de France (EIF). C'est ainsi que Simon Levitte (MJS), Robert Gamzon (EIF) ou encore Jules Jefroykin (JOINT) intègrent le comité directeur dont sont également membres Alexandre Kowarsky, Léonard Zupraner, Frédéric Hammel (EIF).  Suite à ces accords, l'Armée juive prend la nouvelle appellation d'Organisation juive de combat (OJC). 

L'organisation dispose d'un journal clandestin, Quand-même, qui paraît de décembre 1943 à juin 1944 et dont la direction est assurée par 
Moïse Finkelstein (Michel Fink) puis par Thomas Bauer.

Auteur(s) : Guillaume Pollack

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