"Déportations en juin-juillet 1944"

Les déportations de politiques et de Juifs s’amplifient en juin-juillet 1944 et se poursuivent malgré la retraite allemande.

Près de 300 personnes nées, résidant ou prises dans la Drôme prennent le train de la déportation après le 6 juin 1944. Mais la plupart avaient été arrêtées bien avant le jour du débarquement. Seuls 69 d’entre elles sont appréhendées après ce 6 juin. Durant cet été 1944 où les combats sont nombreux et où les Allemands assaillent le Vercors, les captures, aussi bien de Juifs que de résistants, se multiplient sur tout le département, particulièrement nombreuses à Montélimar, jusqu’à la libération du territoire drômois le 31 août. Mais d’autres Drômois sont déportés après, soit pris « sur le territoire du IIIe Reich », soit incorporés au STO (Service du travail obligatoire) et accusés de sabotage, comme Maurice Dupuis, Marcel Astic, Francis Casanova ou encore Victor Figuet, évadé de son lieu de travail et qui avait rejoint les « partisans » yougoslaves ou Jean Perriolat, ouvrier dans la chaussure à Romans, chrétien convaincu, qui s’était porté volontaire pour travailler en Allemagne afin d’y poursuivre son combat de chrétien et de syndicaliste au milieu des requis.

Auteur(s) : Robert Serre
Source(s) :

Robert Serre, De la Drôme aux camps de la mort, les déportés politiques, résistants, otages, nés, résidant ou arrêtés dans la Drôme, éd. Peuple Libre / Notre Temps, avril 2006.

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