Les étapes de la Libération du territoire

Après la création des FFI, la Résistance met au point un programme d’action : le 15 mars 1944, le Conseil national de la Résistance (CNR), qui symbolise l’union nationale, met un point final sur le programme prônant l’insurrection armée au moment décisif et les mesures à appliquer dès la libération du territoire.

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"La bataille suprême est engagée" haut ▲

Après une préparation minutieuse de plus de deux ans, les forces alliées se lancent à l'assaut de l’Europe. Le 6 juin 1944, est menée la plus grande opération amphibie de toute l'histoire militaire pour conquérir cinq grandes plages, sur un front de 75 km. Le général de Gaulle annonce l'engagement de la "bataille suprême" sous l'impulsion des gouvernements et des forces alliées. Il fait de la lutte qui commence celle de la France et appelle ses compatriotes à "combattre, par tous les moyens dont ils disposent" : « c'est la bataille de France, et c'est la bataille de la France ». Il conclut par un appel à l'unité au service de la grandeur de la France.

Les libérations régionales haut ▲

Au printemps 1944, la Résistance voit ses effectifs augmenter. Elle s'organise pour le combat final. Ses troupes sont réunies dans les Forces françaises de l'intérieur (FFI). Le Conseil national de la Résistance (CNR) définit un plan d'action. À Alger, le Comité français de libération nationale (CFLN) se transforme en Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) le 3 juin 1944.

Lors du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944, la Résistance appuie les opérations alliées. Elle fixe l'ennemi ou sabote ses lignes de communication. Les FFI libèrent le Massif central et le Sud-Ouest. Paris est libérée par l'insurrection déclenchée par les FFI, avec l'aide de la 2e DB du général Leclerc. La 2e DB opère ensuite sa jonction avec la 1ère Armée française du général De Lattre de Tassigny, débarquée en Provence à la mi-août. L'objectif est désormais la libération de l'Alsace-Lorraine. L'armée nouvelle, qui intègre les FFI encadrés par des officiers d'active, poursuit ensuite le combat jusqu'à la victoire de mai 1945 et permet à la France d'être associée aux vainqueurs.