"La préparation du débarquement"

La préparation du débarquement commence bien en amont du jour choisi pour le débarquement des troupes sur les côtes provençales.

Sur le plan militaire, les Alliés opèrent des missions de reconnaissance sur la zone retenue, afin de déstabiliser les forces allemandes par le biais de bombardements stratégiques sur les axes de communication et sur les installations côtières, mais aussi d’opérations de diversion.

La Mediterranean Allied Air Force, qui commence à œuvrer dès le mois de mai 1944, intensifie son action dans les jours précédant le 15 août. Des points stratégiques, comme par exemple les villes d’Arles et de Tarascon, situées au bord du Rhône, sont à plusieurs reprises les cibles des bombardements alliés.

Jusqu’au mois de juillet, le général Dwight D. Eisenhower se montre sceptique quant au rôle que peut jouer la Résistance intérieure dans les combats de la Libération. Il révise son jugement après l’appui offert par les FFI en Bretagne lors du débarquement de Normandie.

De nombreux parachutages d’armes sont alors réalisés au profit des maquis, tandis qu’équipes Jedburgh et missions interalliées sont envoyés en France pour épauler les résistants. Les Alliés confient à la Résistance différentes missions : destruction ou sabotage des voies et moyens de communication de l’occupant, de leur terrain d’aviation, attaque de dépôt d’armes et de carburants, actions de harcèlement contre les forces allemandes, etc. La Résistance intérieure aide ainsi les Alliés à « préparer le terrain » pour le 15 août.

Auteur(s) : Laetitia Vion
Source(s) :

Paul GAUJAC, Le débarquement de Provence, Histoire et Collections, 2004.

Exposition les Forces de la Liberté réalisée en 2014 par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG).

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