Stèle de Monflanquin, Lot-et-Garonne

Genre : Image

Type : Stèle

Source : © Coll. François Frimaudeau Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : 2019

Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Aquitaine) - Lot-et-Garonne - Monflanquin

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Contexte historique

Les événements de Monflanquin (8-9 juillet 1944)

Le 8 juillet 1944 vers 13 h, sur la route menant de Monflanquin à Lacaussade, quatre résistants sont tués lors d’une rencontre avec une colonne allemande. Le lieutenant-colonel Béreux qui a en charge le commandement des unités militaires de la zone Nord-Lot (nord-est du département), le capitaine Ordy et le lieutenant Gadriot qui appartiennent à l’état-major départemental, ainsi que le lieutenant Bousquet et le soldat Gomez qui relèvent d’une compagnie du bataillon Coldur de la région de Sainte-Livrade, ont pris place dans une voiture qui se dirige vers Lacaussade en venant de Monflanquin pour rejoindre le groupe Kléber. Le véhicule est intercepté par un détachement allemand composé d’une centaine d’hommes. Les résistants ripostent au tir nourri des Allemands mais le lieutenant-colonel Béreux est mortellement touché. Gadriot, Bousquet et Gomez sont blessés puis achevés sur place par les soldats allemands. Le capitaine André Ordy est fait prisonnier. Une voiture du groupe Kléber qui arrive au même moment essuie elle aussi le feu des Allemands, qui arrêtent deux de ses occupants, Joseph Andret de Casseneuil, d’origine alsacienne et Jean Vergnes de Monflanquin. Les deux autres, Edouard Laglaire et Robert Cruveiller de Doudrac, réussissent à prendre la fuite. Quelques semaines plus tard, Ordy, Andret et Vergnes seront échangés contre trois miliciens ainsi que des sous-officiers allemands que détenait la Résistance. Le lendemain 9 juillet, tout près de Monflanquin, un maquisard de 16 ans, Georges Barnier qui appartient au groupe FTPF Prosper et qui est en mission de reconnaissance motocycliste, est tué par une patrouille allemande.

Un monument commémoratif a été élevé au lieu-dit Sacou, sur la route de Lacaussade, pour rappeler ces événements.


François Frimaudeau