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Stèle et panneau de Petit-Bornand les Glières (Haute-Savoie)

Légende :

Recto : Stèle à la mémoire de Arthur Ballanfat, Gérard Pessey-Magnifique, César Sonnerat et Joseph Vittupier, assassiné par les Allemands en avril 1944.

Verso : Panneau en hommage à la population de Petit-Bornand les Glières installé à l'initiative de l'association des rescapés du plateau des Glières.

Genre : Image

Source : © Cliché Fabien Lafon Droits réservés

Date document : 2021

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Haute-Savoie - Petit-Bornand les Glières

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Contexte historique

Gros bourg de 1168 Borniands et Bornianches situé dans la vallée du Borne au pied du versant est du plateau des Glières. Au cours des opérations menées contre le plateau des Glières, il est occupé successivement par la garde mobile, les GMR (groupes mobiles de réserve), la Milice et les troupes allemandes.
La Résistance, très active, bénéficie de l'appui du maire François Merlin et du curé, l'abbé Jean Truffy. Pavel Zimmermann, dit "Vladimir", soldat soviétique, évadé d'Allemagne ayant rejoint la Résistance, faisant partie du groupe Liberté Chérie, est tué au combat par les Allemands, au lieu-dit Les Étroits le 27 janvier 1944.
Le 1er avril 1944, les Allemands fusillent César Sonnerat, Arthur Ballanfat et Gérard Pessey-Magnifique, tous du pays, ainsi que Lucien Rannard-Cotterlaz, Roger Charra et Jacques Lébovici, trois maquisards des Glières. Joseph Vittupier, Borniand, est fusillé le 13 avril 1944.
Au hameau des Cerets, les forces du maintien de l'ordre trouvent, le 2 avril 1944, une fosse contenant les corps des policiers (les Canadiennes) enlevés à Bonneville en janvier 1944. Peu de temps après, l'abbé Jean Truffy est arrêté par la Gestapo et déporté à Dachau.
Basile Dorganoff, inhumé au Petit-Bornand, est mort accidentellement le 3 août 1944, au Mont-Saxonnex, en manipulant une Sten.
Le 13 août 1944, le maire, François Merlin est assassiné par des inconnus.

Le 11 novembre 1948, la commune est citée à l'ordre du corps d'armée et reçoit la croix de guerre avec étoile de vermeil (décision n°78). Elle recevra, après la guerre, le droit de s'appeler Petit-Bornand les Glières, en souvenir de son martyre pendant les combats de l'hiver 1944.


CD-Rom sur la Résistance en Haute-Savoie