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Rue de la Libération à Mordelles (Ille-et-Vilaine)

Légende :

Au verso : automoteur américain de type M7 équipé d’un obusier de 105 mm appartenant au 66th Armored Field Artillery Battalion de la 4th US Armored Division, entrant dans Mordelles le 3 août 1944 par l’actuelle rue de la Libération (coll. Musées de Bretagne).

Genre : Image

Type : Nom de rue

Producteur : Lionel Besnard

Source : © Lionel Besnard Droits réservés

Date document : 3 août 1944

Lieu : France - Bretagne - Ille-et-Vilaine - Mordelles

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Contexte historique

Le 25 juillet 1944, les Américains déclenchent en Normandie l’opération Cobra qui vise selon son concepteur, le général Omar N. Bradley commandant la 1ère armée américaine, à percer le front normand afin de sortir les Alliés de l’impasse du bocage normand dans laquelle les armées alliées piétinent depuis plusieurs semaines.

Confiée au VIIème Corps du général Joseph L. Collins, la force de frappe du plan Cobra bouscule les défenses allemandes sur un front étroit situé sur l’axe Périers/Saint-Lô. En quelques jours, les unités blindées et motorisées du VIIème Corps s’infiltrent dans le dispositif allemand semant la confusion et la désorganisation.

Tirant parti de l’état quasi apathique dans lequel baignent les forces allemandes, le VIIIème Corps du général Troy H. Middleton passe à son tour à l’offensive le 28 juillet depuis l’extrême-ouest du Cotentin. A l’instar du VIIème Corps, les fers de lance blindés du VIIIème constitués des 4ème et 6ème Divisions blindées (DB) mènent la charge à un rythme soutenu en dévalant le Cotentin sur les talons des Allemands qui tentent désespérément d’enrayer la progression quand ils ne se replient pas. Alors que la 6ème DB du général Robert W. Grow doit faire face à une opposition allemande plus acharnée, la 4ème DB libère Coutances en fin de journée.

L’objectif d’Avranches initialement assigné à la 6ème DB, est dévolu à la 4ème DB du général John S. Wood. Afin de parachever la désintégration des lignes allemandes dans le Cotentin, ce dernier envoie dès l’aube du 30 juillet, le Combat Command B (groupement tactique interarmes) de la division couvrir la distance qui le sépare d’Avranches. Commandé par le brigadier-général Holmes E. Dager, le CCB est divisé en deux colonnes disposées sur deux axes différents de progression pour mieux répondre aux impératifs de mobilité et de vitesse indispensables à ce type de mission. Tandis que la colonne orientale du CCB se retrouve peu après son départ, bloquée par des ponts détruits puis est prise dans une embuscade, la colonne occidentale avance à vive allure pour atteindre en soirée le nord d’Avranches à partir duquel elle sécurise les ponts enjambant la rivière Sée. Au cours de la nuit, elle endigue les contre-attaques allemandes et cède un peu de terrain sous la pression sans pour autant décrocher complètement.

Le 31 juillet, le CCB est en passe d’atteindre son point culminant – moment à partir duquel la vitalité d’une unité en combat décroit au profit de son adversaire – et il ne dispose pas d’une puissance suffisante pour prétendre enlever Avranches. Au fait de la situation inconfortable dans lequel se trouve le CCB, le général Wood qui veut absolument conserver l’initiative opérationnelle, ordonne au Combat Command A (CCA) du brigadier-général Bruce C. Clarke de faire mouvement vers Avranches. Judicieusement maintenu dans la réserve tactique de la division, le CCA s’est contenté de suivre le mouvement offensif impulsé par son homologue depuis le lancement de l’opération Cobra. Chargé de relayer l’effort du CCB, le CCA est désormais propulsé à l’avant-garde de l’offensive mécanisée. En outre, il adjoint au CCA le renfort du 13ème Régiment d’infanterie (RI) de la 8ème Division d’infanterie qu’il fait motoriser pour la circonstance.

Arrivé en premier dans le secteur d’Avranches, le CCA se positionne à l’ouest et au sud de façon à couvrir et à accompagner les attaques du CCB à travers la ville qui est sécurisée vers 13h. Dès lors, le CCA peut se lancer à la conquête de quatre points de passage qui enjambent la Sélune au sud d’Avranches. À cet effet, le CCA se divise en quatre task forces (TF) – forces opérationnelles qui prennent la direction de leur objectif respectif vers 16h. La Task Force A s’empare du pont de Pontaubault (Manche) véritable tremplin vers la Péninsule bretonne. Au soir du 31 juillet, les Américains en détenant les clés d’entrée en Bretagne, sont idéalement positionnés pour envisager la poursuite des opérations.

Avant d’évoquer la suite des événements, il convient de glisser ici une brève explication relative au fonctionnement organisationnel de la 4ème DB au combat afin de comprendre le déroulement et la trajectoire des opérations en Bretagne. Dès sa nomination à la tête de la division, le général Wood a cherché à inculquer auprès de ses subordonnées (du simple soldat à l’officier d’état-major) un style de commandement atypique, basé notamment sur la confiance réciproque et la prise d’initiative qui selon lui, faisaient partie des conditions essentielles pour atteindre l’excellence. Très exigeant envers les performances de ses hommes, il était en contrepartie extrêmement proches d’eux et soucieux de leur bien-être. Par ses méthodes et son leadership, le général Wood a marqué durablement l’esprit et l’histoire de la 4ème DB.

Lors des entraînements et des manœuvres aux États-Unis, Wood avait fait en sorte de distiller et de mettre en application au sein de la division, ses réflexions doctrinales en matière d’emploi de l’arme blindée. L’une d’elles reposait sur la flexibilité opérationnelle conférée par le modèle d’organisation sur lequel la 4ème DB avait été réformée en 1943. Dans cette optique, Wood incitait ses commandants d’unités – surtout ceux des Combat Commands – à systématiser le recours aux task forces pour répondre plus efficacement aux missions données. Rejetant le principe d’une progression concentrique linéaire, Wood recommandait à l’inverse une progression échelonnée en profondeur privilégiant les déplacements sur des axes secondaires, le but étant de contourner les éventuels obstacles ennemis susceptibles de briser l’élan. De toute évidence, le schéma de la task force permettait de diluer les risques de congestion des routes tout en maximisant les probabilités de parvenir rapidement et sans interruption à l’objectif désigné. L’inconvénient majeur de ce procédé réside dans la vulnérabilité relative de ces task forces lors des déplacements.

Le 1er août 1944, la 3ème Armée américaine du général George S. Patton Jr. devient opérationnelle avec pour objectif immédiat la conquête de la Bretagne et la capture des ports dont celui de Brest considéré comme prioritaire. Pressées par le calendrier, les préoccupations alliées en Bretagne sont avant tout liées aux besoins logistiques indispensables à la poursuite des opérations en Europe. Patton charge le VIIIème Corps de réaliser ces objectifs. Pour ce faire, le général Middleton en conformité avec les ordres de Patton décide de constituer deux axes principaux de progression :
- une avance d’est en ouest en direction de Brest confiée à la 6ème DB du général Robert W. Grow ;
- une avance du nord vers le sud confiée à la 4ème DB du général John S. Wood en vue d’isoler la Péninsule bretonne et de capturer la baie de Quiberon afin d’y aménager un port artificiel (opération Chastity) conformément au plan original Overlord.

L’objectif intermédiaire assigné à la 4ème DB est la prise de Rennes considérée comme indispensable à la sécurisation du flanc des opérations en Bretagne. De plus, la ville s’avère être un important nœud de communication routier et ferroviaire qui dessert le reste de la Bretagne. Même s’il reçoit l’ordre explicite de s’emparer de Rennes, le général Wood n’est certainement pas le plus enthousiaste à l’idée de lancer un assaut blindé contre un centre urbain comme le suggère ses supérieurs. En effet, le chef de la 4ème DB sait que selon la doctrine américaine d’emploi des unités blindées, ses unités ne sont pas adaptées au combat en milieu urbain. En outre, il a toujours défendu la théorie selon laquelle les DB devaient être utilisées dans des perspectives de  mouvements en profondeur ainsi que pour des manœuvres de débordement et d’enveloppement.

Tôt le matin du 1er août, le général Wood reçoit l’ordre de mettre sa division en mouvement. Il confie au CCA du général Clarke la mission de prendre la direction de Rennes lequel met sur pied trois forces opérationnelles :
- la Task Force du lieutenant-colonel Graham Kirkpatrick, commandant le 10ème bataillon d’infanterie blindée (10th Armored Infantry Battalion) ;
- la Task Force du lieutenant-colonel Creighton W. Abrams (futur grand général de l’US Army qui servit notamment comme chef des forces américaines entre 1967 et 1972 au Vietnam), commandant le 37ème bataillon de chars (37th Tank Battalion) ;
- la Task Force du lieutenant-colonel Bill A.Bailey, commandant le 35ème bataillon de chars (35th Tank Battalion).

Parti des environs de Ducey (Manche), le CCA progresse avec une unique colonne jusqu’au nord de Saint-James, commune normande qui marque la limite avec la Bretagne. De fait, la 4ème DB devient la première unité alliée à pénétrer dans la Péninsule bretonne. De là, le CCA se sépare en deux colonnes : le gros du CCA avec la Task Force (TF) Bailey et la TF Kirkpatrick en pointe prend la direction d’Antrain puis Saint-Aubin-d’Aubigné alors que la TF Abrams suit la route Saint-James jusqu’à Saint-Aubin-du-Cormier.

Bien qu’ils aient fait face à une escarmouche au début de leur chevauchée, les éléments de la TF Kirkpatrick parviennent sans encombre vers 14h30 au nord de Rennes dans le secteur de Betton après 65 kms parcourus à un rythme soutenu. Le CCA lui donne l’ordre de se positionner sur les hauteurs du hameau de Saint-Laurent situé dans les faubourgs nord de Rennes. En revanche, la TF ne doit pas tenter d’entrer dans la Ville avant d’en avoir reçu l’autorisation formelle. Vers 14h45, la colonne de Kirkpatrick se met en route vers son objectif.

Dans le même temps, les Américains sont prévenus par les habitants de l’existence d’une batterie allemande dissimulée au lieu-dit « la Chesnaye » équipée de six canons antiaériens de 88 mm aussi redoutables à la verticale qu’en tir tendu et soutenue par de l’infanterie. Méfiants sur les informations émanant de la population locale et sûrement trop confiants en eux, les Américains ne prêtent guère attention à ces avertissements.

Au moment où la colonne de Kirpatrick passe le hameau de Maison Blanche, elle est prise sous un tir de barrage provenant de la batterie allemande. Plusieurs soldats et véhicules sont touchés. Les Américains donnent l’assaut avec une compagnie de chars appuyée par l’infanterie portée auquel les Allemands répondent par des tirs directs sur les blindés. L’aviation tactique intervient en appui des troupes au sol mais ne parvient pas à réduire la batterie au silence. Ne réussissant pas à manœuvrer autour de la batterie allemande, les Américains s’engagent dans des assauts vains qui perdurent jusqu’en soirée. Le lieutenant-colonel Graham Kirkpatrick lui-même blessé lors de ces affrontements, est évacué et remplacé à la tête de la Task Force par le lieutenant-colonel Louis E. Roth. Ce dernier donne l’ordre à ses unités de se placer de façon à contenir la batterie allemande en exerçant une pression constante sur elle.

Simultanément, deux compagnies d’infanterie portée du 10th Armored Infantry Battalion (AIB) atteignent les hauteurs de Saint-Laurent après avoir contourné la batterie allemande pilonnée par l’artillerie américaine. Une fois installées, elles demandent un appui d’artillerie pour neutraliser le clocher de l’église servant de poste d’observation aux Allemands puis elles reçoivent l’ordre de tenir leur position et de ne pas entrer dans la Ville. De son côté, la TF Abrams n’arrive que vers 18h30 au nord de Rennes et n’est pas engagée dans les combats du 1er août.

Le bilan de cette journée de combat aux portes de Rennes est sombre pour la 4ème DBqui comptabilise une centaine de tués et blessés auxquels s’ajoute la perte de plusieurs véhicules dont neuf chars. Échaudés par ce coup d’arrêt, les Américains décident de temporiser leur attaque en consacrant leur journée du 2 août à l’acheminement de renforts, à la consolidation des positions et à la redistribution tactique de leur dispositif. Dans l’attente du regroupement de la 4ème DB, les éléments du CCA maintiennent toujours la pression sur les défenses nord de la ville bien qu’ils subissent en retour, les tirs d’artillerie et de mortiers des Allemands. Tandis que la 4ème DB installe son PC sur la commune de Saint-Aubin-d’Aubigné, le général Wood demande auprès de son supérieur direct, le général Middleton l’obtention d’une couverture aérienne permanente  – ce qui aurait fait défaut la veille – ainsi que l’envoi en renfort du 13ème RI appuyé par des unités d’artillerie.

En adéquation avec la doctrine américaine d’emploi des divisions blindées, Wood n’envisage aucunement de pénétrer dans Rennes avec sa division dépourvue d’un puissant soutien d’infanterie. Estimant Rennes défendue par 2 000 combattants allemands, il élabore une alternative à l’assaut urbain qui consiste à déborder la ville par l’ouest en poursuivant la progression vers le sud afin de l’isoler. Programmé pour le lendemain, le contournement tactique réoriente les rôles au sein de la division : Wood assigne aux CCA et CCB la mission de couper les routes à la hauteur de Loudéac et Pontivy puis celles du sud de Rennes dans le but de bloquer toute échappatoire ou renfort allemande. Dans le même temps, il confie à la réserve divisionnaire, le CCR, la défense des positions conquises au nord de Rennes en attendant l’arrivée de l’infanterie et de l’artillerie. Le mouvement en arc de cercle prévoit que les CCA et CCB se postent idéalement au sud de Rennes pour continuer leur avance.

Le matin du 3 août, Wood transmet au QG du VIIIème Corps son projet d’isolement de Rennes en partant de l’ouest vers le sud avec pour finalité une projection de ses forces blindées en direction de l’est, ce qui induit une modification des plans initiaux établis pour la Bretagne. Bien que le chef de la 4ème DB fasse preuve d’une clairvoyance opérationnelle en voulant porter ses efforts à l’est, il doit se conformer aux directives de ses supérieurs lui prescrivant la capture de Rennes et la sécurisation de la baie de Quiberon achevant l’isolement de la Bretagne. À ce stade, Wood n’a pas connaissance de l’opération Chastity, enjeu stratégique pour la 3ème Armée en Bretagne. Pour autant, il n’abandonne pas complètement l’idée de se lancer à l’est après l’encerclement de Rennes coordonné avec un assaut d’infanterie depuis le nord de la ville. Il laisse même sous-entendre à ses subordonnées qu’ils pourront pousser leur élan jusqu’à couvrir le sud-est de l’Ille-et-Vilaine et atteindre Châteaubriand dans le département voisin.

À 8h00, le CCA et le CCB respectivement déployés en 2 et 3 forces opérationnelles, se mettent en route à la conquête de l’ouest en partant de Saint-Aubin-d’Aubigné et de Betton. Situé à l’extérieur de l’arc de cercle, le CCB passe par les communes de Saint-Germain-sur-Ille, Vignoc puis bifurque au sud pour rejoindre Bédée, Montfort-sur-Meu avant d’atteindre Plélan-le-Grand en début d’après-midi. Après avoir détruit quelques poches de résistance allemande sur sa route, le CCB traverse Guer vers 17h00 puis Carentoir à 18h25 puis oblique vers l’est pour rejoindre Pipriac et arriver à Derval à minuit.

Constitué autour des TF Abrams et Jaques commandant le 53ème bataillon d’infanterie blindée, le CCA emprunte l’intérieur de l’arc de cercle. S’il est difficile de déterminer avec précision l’itinéraire pris par les colonnes de la 4ème DB, il est cependant très probable que la TF Abrams soit passée par la commune de L’Hermitage avant de continuer sur Mordelles. L’apparition des premiers véhicules blindés américains a sans nul doute suscité la surprise et l’émotion auprès des habitants des communes concernées, lesquels devaient sûrement s’attendre à une libération proche mais pas si imminente étant donné qu’à ce moment-là, Rennes n’était pas encore libérée. Après une traversée éclair de Mordelles, la colonne Abrams se dirige vers Bréal-sous-Montfort puis poursuit vers Goven, Guichen et s’écarte de son axe pour viser Lohéac et Guipry avant de finalement franchir la Vilaine au pont de Messac. En fin d’après-midi, le CCA s’empare de Bain-de-Bretagne se trouvant désormais à proximité immédiate de Châteaubriant.

À ce stade de l’avance, Wood informe son supérieur de la situation en espérant le convaincre de poursuivre l’effort vers l’est en ciblant Châteaubriand voire Angers. Estimant que la capture de Rennes avait la priorité, Middleton ordonne au commandant de la 4ème DB de resserrer l’étau autour de la ville afin d’en bloquer les voies d’accès, prélude à un assaut d’infanterie en bonne et due forme. Couvert sur son flanc sud par le CCB établi à Derval, le CCA fait avancer ses deux principales forcesen direction du nord : à l’ouest du dispositif, la TF Jaques se positionne à Crevin tandis qu’à l’est, la TF Abrams s’installe à Janzé. Le CCA répartit ses forces sur une ligne de front qui s’étend de la Vilaine à l’ouest au niveau de Bourg-des-Comptes jusqu’au sud de Châteaugiron formant un barrage destiné à empêcher toute tentative de retraite allemande. Aidés par des FFI locaux, les Américains repoussent une attaque allemande dans les environs de Châteaugiron.

De son côté, le colonel Robert A. Griffin commandant le 13ème RI reçoit l’ordre de préparer au plus tôt une attaque contre les défenses allemandes situées au nord de Rennes. Organisé en Regimental Combat Team (RCT) – c’est-à-dire en régiment renforcé avec de l’artillerie, du génie, des chars ou autres – le 13ème RI rejoint sa ligne de départ établie sur les positions conquises par l’infanterie de la 4ème DB le 1er août, entre Saint-Laurent et le lieu-dit les Bois. À 17h30, le 13th RCT lance son assaut contre les défenses allemandes qui occupent la zone couverte par l’actuel parc des Gayeulles. Après un rude combat qui se déroule jusqu’à la nuit tombante, le 1er bataillon du 13th IR submerge vers 22h00 les défenseurs allemands contraints d’abandonner le nord-est de la ville. À 23h00, le général SS Paul Hausser commandant la 7ème Armée allemande autorise la garnison allemande à évacuer Rennes.

Au matin du vendredi 4 août 1944, les premiers fantassins du 13ème RI pénètrent dans Rennes par le nord, et traversent la ville désertée durant la nuit par la garnison allemande qui s’est assurée de la destruction d’ouvrages et de bâtiments avant de partir. Atteignant rapidement le centre-ville, les GI’s sont chaleureusement acclamés par la population spontanément descendue dans la rue. Au sud de l’Ille-et-Vilaine, la 4ème DB continue sa progression libératrice sur les routes du département.


Auteur : Joris Brouard

Sources :
- Archivistiques :

  • Archives départementales d’Ille-et-Vilaine : 171J1 ; 171J3
  • National Archives and Record Administration, USA :

- After Action Report, Third US Army, Vol. 1, 2, 3
- After Action Report, 35th Tank Battalion, 4th US Armored Division
- After Action Report, 37th Tank Battalion, 4th US Armored Division
- After Action Report, 51st Armored Infantry Battalion, 4th US Armored Division
- After Action Report, 53rd Armored Infantry Battalion, 4th US Armored Division
- After Action Report, 66th Armored Field Artillery Battalion, 4th US Armored Division
- After Action Report, 13th Infantry Regiment, 8th US Infantry Division
- After Action Report, 644th Tank Destroyer Battalion
- After Action Report, 704th Tank Destroyer Battalion

 - Bibliographiques :

  • AUBIN Nicolas, La course au Rhin (25 juillet – 15 décembre 1944) : pourquoi la guerre ne s’est pas finie à Noël, Paris, éditions Économica, coll. « Campagnes & stratégies » 2018, 512 p.
  • BALDWIN Hanson W., Tiger Jack, The Old Army Press, Fort Collins, Colorado, USA, 1979, 198 p.
  • BELLANGER Yves J., Août – Septembre 1944, les Américains au nord de la Loire – Tome I : la Libération du nord de la Loire et la bataille d’Angers, éditeur Yves J. Bellanger, 2020, 532 p.
  • BLUMENSON Martin, La Libération – L’histoire officielle américaine, éditions Charles Corlet, coll. « Libération et mémoire », 1993, 1021 p.
  • D’ESTE Carlo, Histoire du débarquement, Paris, éditions Perrin, 2013, 560 p.
  • DRAKE Nicholas W. (Major), The « Name Enough » Division and Seizing the Initiative in Large-Scale Combat Operations, School of Advanced Military Studies, US Army Command and General Staff, Fort Leavenworth, Kansas, USA, 2019, 47 p.
  • FORTY George, Patton et la 3rd Army, Ysec Éditions, 2019, 223 p.
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- Périodiques :

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  • CARR Caleb, « The American Rommel », MHQ—The Quarterly Journal of Military History, Summer 1992, Vol. 4 – N°4
  • IRZYK Albin F. (Brigadier General), « The “Name Enough” Division » , Armor – The Professional Development Bulletin of the Armor Branch, July-August 1987, pp. 20-28
  • IRZYK Albin F. (Brigadier General), « The Mystery of Tiger Jack » , Armor – The Professional Development Bulletin of the Armor Branch, January-February 1990, pp. 25-32
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- Site Internet :