Témoignage d’André Raust

Type : Témoignage écrit

Source : © André Raust, « Du képi au calot de Dachau » in Magazine de la mémoire des communautés du Lot-et-G Droits réservés

Détails techniques :

Retranscription du témoignage écrit d’André Raust dans un document .pdf.

Date document : Sans date

Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Aquitaine) - Lot-et-Garonne - Villeneuve-sur-Lot

Ajouter au bloc-notes

Contexte historique

Né le 5 avril 1915 à Paris, André Raust intègre la gendarmerie nationale en 1939 et est affecté à Amiens puis à Saint-Quentin (Aisne). Engagé volontaire en mai 1940 au sein du 337ème régiment d'infanterie, il est fait prisonnier par les Allemands mais réussit à s’évader de la colonne. Repris le 28 mai 1940, il est transféré à Trèves au stalag XIIA. En avril 1941, il parvient à s’évader d’un commando de travail à Wolfersweiller grâce à la complicité d'une famille lorraine et regagne Lyon. A sa demande, il est muté en juillet 1941 au 2ème escadron de la garde à Marrakech (Maroc). Il arrive à Oran le 13 juillet 1941. Il repart pour la France en septembre 1942 au cours d’une permission et prend la décision de déserter. En octobre 1942, il rejoint le mouvement Combat en tant qu'agent de liaison régional. Arrêté le 18 mars 1943, il est incarcéré à la prison Saint-Paul de Lyon. Jugé en mai 1943, par la section spéciale de Lyon, il est condamné à deux ans d’emprisonnement et transféré à Eysses le 15 octobre 1943 d’où il sera déporté à Dachau puis à Allach.


Auteur : Fabrice Bourrée
Sources : Documentation Corinne Jaladieu. André Raust, « Du képi au calot de Dachau » in Magazine de la mémoire des communautés du Lot-et-Garonne, ANCRAGE.