Mémorial à l'intérieur de la gare de Montparnasse

Légende :

Premier panneau du mémorial aux cheminots sacrifiés lors des combats de la libération de Paris et aux agents de la SNCF tués par faits de guerre, situé à l'intérieur de la gare de Montparnasse, dans le hall central, Paris XVe

Genre : Image

Type : Panneau

Producteur : Jérôme Galichon

Source : © Geneanet Droits réservés

Détails techniques :

Photographies numériques en couleur (voir album).

Lieu : France - Ile-de-France - Paris

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Contexte historique

À 10 heures, le colonel Billotte envoie un ultimatum au commandant du Gross Paris par l’intermédiaire du consulat de Suède. Faute de réponse, à midi, il décide d’attaquer son QG de l’hôtel Meurice. Von Choltitz capitule. Les lieutenants Karcher et Franjoux et le commandant de La Horie l’emmènent avec ses officiers à la Préfecture de Police où Leclerc et Chaban les attendent. Introduit dans la salle de billard, Von Choltitz s’assure qu’il est en présence de troupes régulières. Il prend connaissance des termes de la reddition avant de signer, en présence de Chaban, de Rol-Tanguy, de Luizet et de Kriegel-Valrimont, la convention que lui tend le général Leclerc. La capitulation signée, encore faut-il la rendre effective. Von Choltitz est transporté, dans le scout-car du général Leclerc, à la gare Montparnasse. Les officiers de son état-major suivent péniblement dans un camion des FFI, hués par la foule massée le long du trajet. Von Choltitz signe une vingtaine d’ordres de “cessez-le-feu” destinés aux autres points d’appui allemands. La question militaire est réglée. À la demande de Kriegel-Valrimont et sur l’insistance de Chaban, Leclerc accepte que Rol-Tanguy, qui a pris une large part aux combats en tant que chef des FFI, signe une des ampliations de la convention de reddition. Des missions mixtes partent alors de Montparnasse : un officier allemand accompagné d’un officier français porte, à chaque réduit, l’ordre signé de Von Choltitz de rendre les armes et de se constituer prisonnier.


Christine Levisse-Touzé et Vladimir Trouplin, Paris, Compagnon de la Libération, Comité d’histoire de la Ville de Paris, 2010