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Paul de Villelume, membre de l'AS

Légende :

Au recto : Paul de Villelume, après-guerre

Au verso : les deux frères Victor et Paul de Villelume (à droite) en habits de saint-cyriens, 1913

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Aymeric de Villelume Droits réservés

Détails techniques :

Photographies analogiques en noir et blanc (recto-verso).

Date document : Après-guerre

Lieu : France

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Contexte historique

Marie Joseph Paul 7e marquis de VILLELUME, marquis de Chamboret, marquis de Saint-Chamans et marquis d’Ambazac, chef de nom et d’armes, à la mort de son oncle Charles en 1922 (960 ter).
Né à Riom (Puy-de-Dôme) le 1er novembre 1892 et mort à Perpignan (Pyrénées-Orientales) le 12 mars 1960.

Cavalier au 20e Dragons le 10 octobre 1912 puis brigadier le 15 février 1913, maréchal des logis le 1er octobre 1913, reçu comme aspirant à Saint Cyr le 11 octobre 1913 (promotion de MONTMIRAIL), sous lieutenant au 16e Dragons le 5 août 1913, l’un des cinq officiers qui encadraient le 2e escadron du 16e Dragons, le célèbre « escadron de GIRONDE dont la chevauchée fantastique grava à tout jamais le nom glorieux dans l’histoire de notre pays aux cotés des faits d’armes les plus illustres » (paroles d’adieu prononcées par le comte de LAZERME, après la messe d’obsèques du général de VILLELUME à Perpignan le 15 mars 1960).

“ Le 8 septembre 1914, entre Nanteuil‑Le‑Haudoin et Le Vigen, la 5e Division de Cavalerie commandée par le général de CORNULIER‑LUCINIERE, comprenant notamment les 160 et 220 régiments de Dragons de Reims, reçut mission de se porter en avant et d’aller faire entendre le canon sur la rive gauche de l’Ourcq. Dans l’après-midi de ce même jour, la division est parvenue sur les arrières de l’armée de von KLUCK en s’infiltrant par les couverts de la forêt de Villers-Cotterets et remplissant sa mission, elle franchit l’Ourcq à Troesnes et accomplit le prodigieux exploit de mettre ses pièces en batterie et de cannoner à revers les colonnes allemandes.

Le lendemain 9 septembre, le 20 escadron du 16e Dragons commandé par le lieutenant de GIRONDE est détaché de la division et envoyé en découverte, encore plus en avant sur Soissons. Au retour de sa mission en fin de journée, l’escadron se trouve isolé très profondément dans les lignes allemandes, se heurtant partout à l’ennemi. Hommes et chevaux sont épuisés. Après un arrêt à la ferme de Chauffour, au Nord Est de la forêt de Villers-Cotterêts‑ entre Chaudun et Dommiers, le lieutenant de GIRONDE décide de gagner la forêt de Compiègne pour essayer de rallier la division. L’escadron quitte la ferme vers 21 heures et se dirige vers le plateau de Mortefontaine. Il arrive à Dommiers, atteint Coeuvres. Aux environs de 23 heures, l’escadron se trouve près de la ferme de Vaubéron. Après l’avoir fait reconnaître et l’ayant trouvée libre, GIRONDE pénètre avec ses cavaliers dans cette ferme, propriété de la famille FERTE qui accueille et réconforte courageusement les dragons français. Devant l’état de fatigue des hommes et des chevaux, l’escadron va se retrancher là et s’y défendre jusqu’au dernier dragon, lorsqu’un employé de ferme vient annoncer, au lieutenant de GIRONDE qu’une escadrille d’avions allemands a attéri à la tombée de la nuit entre la Raperie de Pouy et Vivières, à 2 kilomètres à peine de la ferme de Vaubéron. Occasion inespérée pour l’escadron d’avoir une fin plus belle et plus utile. GIRONDE décide donc d’attaquer le parc d’avions sans délai. Il passe une ultime revue des hommes et des chevaux dans la cour de la ferme et, en pleine nuit, l'escadron de GIRONDE (une cinquantaine de cavaliers) s’en va à travers champs. Arrêt à la Raperie où les dragons restent groupés pendant qu’une patrouille conduite par le sous‑lieutenant de KERILLIS, est envoyée en reconnaissance. Le renseignement est exact, une escadrille d’une dizaine d’avions allemands stationne à proximité. Le parc forme le carré : les voitures en colonne le long de la route de Vivières, les avions rangés sur les trois autres faces du carré. GIRONDE donne ses ordres: “Deux pelotons à pieds commandés par les sous‑lieutenants de KERILLIS et de VILLELUME, se glisseront dans l’obscurité le long de la route jusqu’à proximité du camp allemand. Le peloton GAUDIN de VILLAINE attaquera à cheval coté Ouest, à la lance. GIRONDE en tête. Après trois salves tirées à bout portant par le détachement à pied, il chargera au travers du camp. Le peloton RONIN restera en réserve à la Raperie et agira au mieux des circonstances.” Il est environ une heure du matin le 10 septembre Le détachement de KERILLIS, à pied, arrive au contact. Une sentinelle allemande lance son “Wer da ?" "Feu” répond le sous‑lieutenant de KERILLIS. Les trois salves sont tirées comme convenu. Le peloton à cheval débouche alors au galop en poussant une immense clameur... “Chargez” Les cavaliers, lances baissées, foncent dans le parc. L’ennemi d’abord surpris se resaisit rapidement, des mitrailleuses entrent en action. Sous le feu de ces mitrailleuses, le peloton à cheval se courbe comme sous un ouragan, Les chevaux se cabrent. Des cavaliers tombent ainsi que le lieutenant GAUDIN de VILAINE, tué, le lieutenant de GIRONDE, mortellement bléssé. KERILLIS prend alors le commandement et crie.. “à l’assaut”.. Les hommes à pied se battent au corps à corps. Ceux à cheval auxquels s’est joint le peloton RONIN, chargent de nouveau, dans une mélée indescriptible à la lueur de l’incendie des avions. C’est une vision d’enfer. Pêle‑mêle dragons à pied, dragons à cheval, soldats allemands, au milieu des avions en flammes et des voitures,se battent et frappent de tous cotés. Le combat dure ainsi quelques minutes. Les survivants et les bléssés transportables, dont KERILLIS, sont regroupés par les sous‑lieutenants RONIN et de VILLELUME qui donnent l’ordre de rompre et de rallier la Raperie. Le combat est terminé. Les avions allemands finissent de bruler. Quelques coups de feu partent encore dans la nuit. “1’Union du 1er septembre 1964”. VILLELUME et RONIN se sont retranchés dans une cave sur le bord d’un chemin près du village de Saint Etienne (Oise). Ils se sont défendus un long moment contre cinq cents allemands et ne se sont rendus, après en avoir tué quatre au révolver et à bout portant, que par suite du manque de munitions et pour sauver la vie aux propriétaires de la cave qui allaient être fusillés. A la suite de leur réddition, les allemands leurs ont rendu les honneurs de la guerre.


Ces événements sont relatés par le général René CHAMBE: ‘l’Escadron de GIRONDE” Flammarion 1958, 138 pages. Marcel DUPONT: “Sabre au Poing ! Dix Combats de Cavalerie” Paris Berger‑Levrault 193l, “La Fin de l’Escadron de GIRONDE” pages 47 à 72.

 

VILLELUME et RONIN ont été envoyés comme prisonniers à Haalle‑sur-Saale dans une usine de la Badische Anilin d’où le sous‑lieutenant Paul de VILLELUME s’est évadé. Repris, il a été transféré au fort IX à Ingolstadt, où il a connu le lieutenant de GAULLE et aussi le lieutenant russe TOUKATCHEVSKI, devenu maréchal soviétique, avec qui il est resté en relations jusqu’à ce que STALINE le fasse fusiller. Ils se sont instruits mutuellement de leur langue respective. C’est Paul de VILLELUME qui a piloté ce maréchal à Paris lorsqu’il y est passé en se rendant aux obsèques de GEORGES V, et c’est TOUKATCHEVSKI qui l’a ensuite invité avec le général SCHWEISGUTH et quelques officiers aux manoeuvres soviétiques commandéees par le maréchal VOROCHILOV, ministre de la querre en août 1936. Du fort IX il a fait évader le capitaine MENARD et le commandant PINSARD qui, aviateurs, lui ont donné le goût de l’aviation, et c’est ainsi qu’iI est devenu pilote de chasse. PINSARD était un ami du cinéaste RENOIR et son évasion avec MENARD facilitée par VILLELUME est à rapprocher de celle donnée à l’écran par RENOIR dans La Grande Illusion.
Le personnage de BOIELDIEU est fortement inspire de Paul de VILLELUME. Cité à l’ordre de l’Armée le 27 mai 1915. Evadé d’Allemagne à la quatrième tentative, il est nommé lieutenant le 5 aout 1916 et est décoré de la main même de CLEMENCEAU qui l’avait spécialement convoqué à son ministère “- qui en lui remettant la croix de la Légion d’Honneur lui dit: “Je décore en vous la jeunesse française.” Obtient une seconde citation le 22 mai 1918. Détaché au premier groupe d’aviation le 10 février 1918, passé à 1’Etat Major général le 16 juin 1919 puis attaché à la 2ème escadrille d’observation le 17 mars 1920. Désigné pour faire parti de la mission militaire française en Hongrie le 21 octobre 1920, rapatrié et affecté au 34e régiment d’aviation le 10 juin 1921 ; Croix de guerre avec deux palmes, croix du combattant. Reçu dans les premiers à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, stagiaire au 2e Bureau de l’Etat‑Major de l’Armée le 27 juin 1921, affecté à l’Etat‑Major général le 29 novembre 1921. Stagiaire au 60e régiment d’artillerie de Strasbourg le 16 novembre 1922 puis stagiaire à l’école militaire d’artillerie de Fontaineblau le 9 janvier 1923, capitaine le 25 décembre 1922. Admis à 1’école supérieure de guerre en 1927. Capitaine stagiaire à l’Etat‑Major de la 17e Région le 1er septembre 1929. Décoré le 23 décembre 1927 de la médaille des évadés 1914‑1918. Nommé chef d’escadron le 25 décembre 1932, puis affecté au 2e bureau de l’Etat‑Major de l’Armée le 10 août 1935. I1 se rend à Londres en 1936, et fait “… à M. de RIBBENTROP, blanc de colère, de justes observations sur le sans gêne avec lequel les Boches étaient entrés en Rhénanie – car telle était la raison de ma présence à Londres avec L.L.E.E. FLANDRIN et Paul BURCOUR.” (961). Affecté à l’Etat‑Major de Paris le 6 décembre 1938. Lieutenant colonel le 25 décembre 1939.

Chef de cabinet militaire du président du conseil Paul REYNAUD à la Défense Nationale le 19 mars 1940. Secrétaire du comité de défense nationale en mai 1940. Officier de liaison du président du conseil auprès du ministre des affaires étrangères le 20 juin 1940, c’est à ce titre, qu’il siégea à la Société des Nations à Genêve. “REYNAUD songea à faire son chef de cabinet diplomatique de cet officier de grand talent, le seul peut être des jeunes chefs de l’armée, avec de LATTRE qui puisse alors faire pièce à de GAULLE – contre lequel il est implacablement prévenu. Paul de VILLELUME se faisant, tout au long de cette période, l’avocat le plus brillant et le mieux informé des thèses de la paix immédiate, on imagine ce qu’aurait pu être l’atmosphère de l’entourage de REYNAUD si de GAULLE y avait regu les fonctions qu’il convoitait. Dailleurs Gaston PALEWSKI, le plus ancien des compagnons de REYNAUD, resté en accord total avec “le colonel Motor” et épouvanté par cette intrusion du clan pacifiste, préféra prendre le large et rejoindre une unité d’aviation. Le choix que Paul REYNAUD fait de BAUDOUIN, après VILLELUME, est d’autant plus déconcertant que deux jours plus tôt, au cours d’une séance du conseil suprême interallié à Londres (Paul de VILLELUME, assistait à ces séances) il s’est fait l’avocat auprès des britanniques d’un texte élaboré au quai d’Orsay (il est ministre des affaires étrangères en même temps que président du conseil),aux termes duquel les deux partenaires s’interdisent mutuellement de conclure avec le Reich une paix séparée. Proposition agréée aussitôt par Londres.” (962). Ainsi qu’on peut le lire dans l’oeuvre de M LACOUTURE et dans Rivarol du 16 juin 1966 (n° 805 ) le général de GAULLE défendait l’idée du “réduit breton” à laquelle Paul de VILLELUME était fermement opposé.

Dans son journal le colonel de VILLELUME commente l’ambition du général de GAULLE: de GAULLE entre dans mon cabinet. Son premier mot est pour me dire combine il est heureux de m’avoir sous ses ordres. Je lui réponds avec vivacité que je ne dépend de lui en aucune façon. Paul REYNAUD, à qui nous allons porter le différend, approuve ma thèse. De GAULLE obtient toutefois du président l’adjonction à son titre de “sous-secrétaire d’Etat à la Guerre” de la mention “et à la Défense Nationale. “Jusqu’où iront ses empiétements? Nous décidons BAUDOIN et moi, d’y mettre un terme. Nous rédigeons dans ce but un projet de décret définissant ses attributions. En le présentant à Paul REYNAUD, nous lui dépeignons sous les couleurs les plus inquiétantes l’ambition éffrénée de son nouveau collaborateur, “Mais que peut‑il encore desirer ? votre place, monsieur le président.” Un sourire énigmatique nous annonce notre échec. Cette nomination, dont il est maintenant avéré que nous n’en pourrons que difficilement atténuer les effets, est une véritable catastrophe. MARGERIE y est évidemment pour beaucoup. Partisan de la lutte à outrance, il a voulu trouver un allié contre BAUDOIN et moi, à qui la nécessité de demander l’armistice apparaît chaque jour plus urgente.” Affecté à l’Etat Major de la 16e région le 15 juillet 1940. Commandant le district de Ceret, affecté au commandement n° 24 du groupement de Toulouse le 3 août 1940. Nommé Colonel le 25 septembre 1942. En position de congé d’armistice le 1er mars 1943. Il rédigea son journa sur la période qu’il a vécu entre le 23 août 1939 et le 16 juin 1940, qui furent publiées avec une préface de René REMOND, sous le titre Journal d’une Défaite chez FAYARD en 1976.

Ne se résignant pas à la défaite il devint un membre important de la Résistance et plus particulièrement de l’Armée Secrète. Inscrit par la police le 23 octobre 1941, à la tête de la liste des gaullistes des Pyrénées-Orientales, il échappe à la Gestapo le 20 mai 1944, évadé de France le 3 juillet 1944 puis admis à la retraite le 20 juillet 1944. Il raconte ces événements dans le courrier qu’il adresse à son frère Pierre: “Je ne sais si tu as su que la Gestapo (huit policiers en deux voitures) est venue le 20 mai ) à L. (château de Losmonerie à Aixe-sur-Vienne, Haute-Vienne), non pour m’arrêter, mais, pour m’assassiner, comme je l’ai su par la suite. Les domestiques ont été parfaits et m’ont fait gagner les quelques secondes nécessaires pour sauter par la fenêtre de la chambre de domestiques qui donne derrière la charmille. De là j’ai gagné les toîts. Le soir je suis parti pour La Chezotte (Creuse) chez les GATINS, où Zette, qui avait reçu la visite des Boches leur avait répondu avec le plus grand cran, m’a rejoint Gérard deux jours après. J’y suis resté jusqu’au 20 juin, date à laquelle, en possession d’un système pour passer la frontière, je suis parti pour les Basses-Pyrénées. J’ai passé la frontière dans la nuit du 3 au 4 juillet. Le ministre de France à Madrid, que je connaissais, s’est mis en quatre pour faciliter mon voyage vers Gibraltar, d’où je suis parti en avion, pour arriver à Alger le 16 juillet.
Là on m’a promis un important commandement dans des troupes désignées pour débarquer en France. Malheureusement il y a beaucoup de compétition et peu de place. Finalement, je suis toujours ici à me morfondre, ce qui est le cas de la majorité. Espérons que cela finira par s’arranger”.

Retraite annulée le 9 avril 1946, affecté à la section législative du secrétariat général du ministère des armées le 25 septembre 1946. Général de Brigade le 24 novembre 1948, après avoir été dans les cadres de l’Etat-Major Général de l'Armée.

Médaille des évadés 1940‑1944, officier de la Légion d’Honneur le 25 octobre 1941, puis commandeur le 12 avril 1958, la cravate lui a été remise par son cousin, le général baron de MARGUERITTES, grand-croix de la Légion d’honneur, dit “Colonel Lizé” dans la résistance, chef des F.F.I. pour Paris, qui signa l’ordre d’insurrection générale en juin 1944 et installa son Q. G. au début des avenue Bosquet et Rapp, d’où le nom actuel de place de la Résistance. Il entretenait une correspondance avec Henri BERGSON, Paul VALERY, son cousin le père TEILHARD de CHARDIN, Gabriel MARCEL, Louise WEISS.

A la demande de l’académicien Paul GAULTIER, il avait entrepris l’élaboration d’un important ouvrage développant une premiere étude qu’il avait fait paraître, à Perpignan en mars 1951: “Microphysique et Métaphysique”. Dans cet ouvrage furent développées des idées auxquelles adhérerent René LE SENNE, professeur à la Sorbonne et membre de I’Institut, Louis de BROGLIE, André LOLANDE, LUPASCO, Jacques CHASTENET, Jean WOHL, BACHELARD, Monseigneur de SOLAGES, Wilfrid BAUMGARTNER, Jacques RUEFF, le baron BRINCARD et le général MAISONS. Il avait également fait une conférence sous la présidence de M. COSTE‑FLORET, ministre de la Guerre le 9 mai 1947: “Pour refaire l’Armée, réduisons ses dépenses” imprimé par Les Grandes Editions Françaises.

Il mourut le 12 mars 1960 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) alors qu’il était question de le proposer à l’académie des sciences morales et politiques. II repose au cimetière d’Aixe-sur-Vienne où il a été inhumé le 17 mars, une cérémonie religieuse et militaire a eu lieu, à sa mémoire, en la chapelle des Invalides le 12 mai 1960.

Il avait aussi publié: “La fin du Plan MARSHALL”; “A propos des Evénements survenus en France de 1933 A 1945”, Compte rendu sténographique de la commission d’enquête parlementaire crée en 1951, Presse Universitaire de France tome IX, Paris 1952.)

Après son décès de nombreux acticles de journaux lui furent consacrés: “Le Monde “du 16 mars, ‑‘ “Le Figaro” du 16 mars, “Le Figaro” du 29 mars, Paris Presse du 17 mars, France Soir du 16 mars, “Le Parisien Libéré du 16 mars, L’Aurore du 16 mars, “Combat” du 16 mars. Et en province: “L’Indépendant”(Perpignan) 14 mars et le 16 mars, “Midi Libre” (Perpignan) 16 mars, “Centre Presse” les 15, 16 et 18 mars, “Le Populaire du Centre” 15 mars, “Paris Normandie” (Rouen) 16 mars, “L’Oise Matin” (Beauvais) 16 mars, “L’Union” (Reims) 16 mars, “Ardennais” (Charleville), 16 mars ‘La Voix du Nord”, 16 mars à Lille, “Nord Eclair” (Lille) 16 mars, “L’Alsace” (Mulhouse) 16 mars, “Le Méridional” et ‘La France” à Marseille les 16 et 20 mars “Nice Matin” le 16 mars, “La Dépèche du Midi” le 15 mars, “Sud Ouest” (Bordeaux) le 16 mars ‘La Croix” (Pyrénées Orientales) le 27 mars “La Vie Militaire” le 25 mars, “Le Semeur” le 13 novembre 1960,’La Bonne Parole “(Riom, Puy de Dôme) avril 1960, N°31 pages 37 et 38. “Le Figaro” 29 mars 1960, “Le Figaro” 16 septembre 1964, “L’Union” 24 septembre 1964.

Il a épousé à Perpignan (Pyrénées Orientales) le 20 et à N.D. la Réale le 21 octobre 1920 Louise Hélène Marie de GUARDIA, née à Narbonne (Aude) le 28 décembre 1893, baptisée à St Sébastien de Narbonne, le même jour, et morte à Perpignan (Pyrénèes-Orientales) le 12 mars 1987. Inhumée au cimetière d’Aixe-sur-Vienne. Fille de Victor de GUARDIA (963) et de Jeanne DEXPERS. Propriétaire d’immeubles à Perpignan, notamment un hôtel avenue Grande la Réale et du domaine de Baho. Elle a racheté le château de Losmonerie à sa belle mère Elisabeth de BELLAIGUE de BUGHEAS, qui le tenait de sa propre belle mère Nancy THEVENOT. Sculpteuse, elle expose au salon de 1930 le buste de son fils Jean-Victor sous le numéro 3916. La famille de GUARDIA établie sa filiation dès 1574 et porte “Deux gueules à un oeil d’or; parti d’or à un arc bandé de gueules encoché d’une flèche du même ayant la pointe triangulaire; coupé d’azur à une tour d’argent donjonnée d’or ouverte et ajourée de gueules, maçonnée de sable et un dextrochère habillé d’or mouvant du flanc, tenant une épée d’argent ayant la garde et la poignée d’or”.


Auteur : Aymeric de Villelume

Sources : Baron de Woelmont de Brumagne; Notices Généalogiques, 1927, p. 1047 & Michel Authier, Alain Galbrun; État de La Noblesse Française Subsistante, volume 14, p. 206 (961) correspondance de Paul de VILLELUME sur son séjour à Londres et sa présence au palais Saint James en 1936, à son frère Pierre le 11 septembre 1956 (962) Jean LACOUTURE: DE GAULLE 1 . Le Rebelle 1890‑1944, pp 304 & 305 (963).