Henri Rondeaux

Légende :

Henri Rondeaux, résistant de CDLR, concepteur de la machine à imprimer les brassards utilisée dans le secteur d'Epernay

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Service historique de la défense, 16 P 519 447 Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc

Lieu : France

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Contexte historique

Né le 28 décembre 1897 à Paris (16e), Henry Rondeaux est un ancien combattant de la Première Guerre mondiale et capitaine de réserve d’artillerie. En juin et juillet 1940, il est capitaine, adjoint au chef d’escadron commandant le 1er groupe du 329e régiment d’artillerie. Démobilisé, il est domicilié à Paris, rue Nicolas Chuquet (17e) puis boulevard Pereire (17e). Il travaille comme ingénieur à l’Office central de la boulonnerie, boulevard Haussman.

En septembre 1940 commence pour Henri Rondeaux une période de résistance isolée. Il vient notamment en aide à des prisonniers de guerre évadés. Entré en contact avec le capitaine Servagnat, responsable de CDLR à Epernay, il lui fournit de nombreux faux certificats de démobilisation et faux tampons. En avril 1942, il rejoint le mouvement Ceux de la Résistance. Il est chargé du recrutement, des liaisons, organise et contrôle des parachutages en lien avec le BOA (25 opérations réussies entre juin et novembre 1943). Sa maison sert de boite aux lettres et de refuge pour les chefs de la Résistance.

En mai 1944, il intègre l’état-major de l’arrondissement en qualité de conseiller militaire. En juillet et août 1944, il effectue plusieurs voyages à Paris et en ramène des postes émetteurs, des brassards et des plis en provenance du BOA. Le 27 août 1944, le colonel Grandval le nomme chef d’état-major avec le grade de commandant. Il a alors sous ses ordres un effectif de 2700 hommes répartis en 5 secteurs.

Henri Rondeaux est titulaire de la médaille de la Résistance.


Auteur : Fabrice Bourrée
Sources : Service historique de la Défense, 16 P 519 447