Plaque à la mémoire du commandant Barrieux, Quissac (Gard)

Légende :

Plaque à la mémoire du commandant BARRIEUX (officier de la Légion étrangère) qui fut atrocement mutilé par un jet de grenade.

Genre : Image

Type : Plaque commémorative

Source : © Mémoire et Résistance dans le Gard Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Lieu : France

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Contexte historique

Né le 4 novembre 1892 à Champdieu (Loire), prisonnier de guerre, officier en congé d’armistice, Claudius Barrieux rejoint la Résistance dès son rapatriement fin 1941. Il est alors en contact avec le groupe de résistance de Vinies relevant de l’OMA (Organisation métropolotaine de l'Armée, future Organisation de Résistance de l’Armée), formé par le général Durmeyer , le commandant Rivet et le lieutenant-colonel Simonin.
En 1942 et 1943, il fait partie d’un service de renseignement dirigé par Simonin et travaillant pour le compte de l’état-major interallié par l’intermédiaire de M. Kozzowse, directeur des centres polonais de la région du Sud, et de son adjoint, M. Rudowoski. Installé à la Crau, Barrieux était chargé de la surveillance des terrains d’aviation de la région. Se sentant repéré, il quitte la Crau fin 1943 et rentre à Nîmes. Il devient exploitant forestier près de Dourbies (Gard) tout en gardant des contacts avec les maquis environnants et avec le souhait d’attirer des jeunes gens pour constituer un maquis.
Au printemps 1944, il rejoint le maquis Aigoual – Cévennes sous le pseudonyme de Commandant Bouvreuil. Il participe à de nombreux coups de main contre les colonnes ennemies remontant la vallée du Rhône. Le 27 août 1944, il est grièvement blessé lors de l’attaque d’un convoi à Quissac lors de la descente du maquis sur Nîmes et achevé par l’ennemi.


Fabrice Bourrée

Sources : Service historique de la Défense, 16 P 35 241, dossier d'homologation de Claudius Barrieux