Lion de bronze (Pays-Bas)

Légende :

Le Lion de bronze est la deuxième plus haute décoration militaire néerlandaise encore attribuée pour la bravoure.

Genre : Image

Type : Décoration

Source : © Collection Maurice Bleicher Droits réservés

Détails techniques :

Croix en bronze

Date document : 1944

Lieu : Pays-Bas

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Analyse média

Il s'agit d'une croix en bronze uniface dont le centre est constitué d'un bouclier circulaire. L'avers représente le lion hollandais couronné. 

Les personnes à qui le Lion de bronze a déjà été décerné, et qui reçoivent à 
nouveau la décoration pour des actes équivalents, portent le chiffre 2 en or sur le ruban du Lion de bronze. Dans un acte équivalent suivant, le nombre est augmenté à 3 comme sur le modèle présenté ici.


Fabrice Bourrée

Sources :
Purves A, 
The medals, decorations and orders of world war II 1939-1945, Polstead, Hayward, 1986.
Souyris-Rolland André, Guide des ordres et décorations de la Résistance et de la Libération, Public-réalisations, 1985

Contexte historique

Le Lion de Bronze (Bronzen Leeuw en néerlandais) a été institué par la reine Wilhelmine par décret royal du 30 mars 1944 et complété ensuite par l'arrêté royal du 9 novembre 1944. Il est destiné aux soldats qui se sont distingués dans la lutte contre l'ennemi au profit de l'Etat néerlandais en faisant des actions extrêmement courageuses. Outre les soldats hollandais, le Lion de bronze peut également être décerné aux citoyens néerlandais et aux étrangers. 

Depuis 1944, 1210 personnes ont reçu le Lion de Bronze (dont 83 Britanniques et 130 Canadiens). Selon un site consacrée aux décorations néerlandaises (http://www.onderscheidingen.nl), 9 Français sont titulaires de cette décoration.

Par l'arrêté royal n° 22 du 9 mai 1950, le Lion de Bronze a été attribué aux 2e et 3e régiments des Chasseurs Parachutistes.

Parmi les Français titulaires de cette décoration figurent :

- Jacques Pâris de la Bollardière, colonel, commandant le 3e RCP. A la tête du 3e RCP, il saute sur la Hollande le 7 avril 1945 pour ce qui sera la dernière grande bataille en Europe.

- Pierre Puech-Samson : commandant du 2e Régiment de Chasseurs Parachutistes, il est parachuté en avril 1945 avec son régiment en Hollande, où il réussit à paralyser le trafic ferroviaire, télégraphique et électrique à l'est de la voie ferrée Groningen-Hoogeveen et à mettre hors de combat le général commandant la Feldgendarmerie de Hollande et une partie de son état-major.

- Jean-Salomon Simon : major du 3e Régiment de Chasseurs Parachutistes,  il est parachuté, dans la nuit du 7 au 8 avril 1945, dans la région de Drenthe, avec un groupe de sept hommes avec lesquels il exécute diverses missions de sabotage et d'embuscade. Le 11 avril à Hoogeveen, il trouve une mort glorieuse en s'opposant avec acharnement à une contre-attaque alors que son tireur au fusil-mitrailleur, seul avec lui, vient d'être tué à ses côtés. Il est inhumé à Hoogeveen.

- André Bergamaschi
- Alain Le Bobinec, sous-lieutenant, 2e RCP
- Paul Grammond, capitaine, 2e RCP
- Guy Moutier, sergent-chef
- Albert Rouan, major, 3e RCP
- Pierre Sicaud, major, 3e RCP


Fabrice Bourrée

Sources :
Archives de l'Ordre de la Libération
Purves A, The medals, decorations and orders of world war II 1939-1945, Polstead, Hayward, 1986.
Souyris-Rolland André, Guide des ordres et décorations de la Résistance et de la Libération, Public-réalisations, 1985
Dutch awards for French nationals for wolrd war II
Informations communiquées par l'association "Bearers Military Prowess Awards"
Renseignements communiqués par Maurice Bleicher