Monument de Farges-les-Chalons (Saône-et-Loire)

Légende :

16 Route de l'Écluse 71530 La Loyère
Latitude : 46.835649 Longitude : 4.820467
Latitude : N 46° 50’ 8.336” Longitude : E 4° 49’ 13.681” Altitude : 186 mètres

Se situe au croisement de la D906 avec la D336 et la route de l’Écluse.
Monument inauguré le 25 août 1946.

Genre : Image

Type : Monument

Source : © Collection Roland Tatreaux Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : 2016

Lieu : France - Bourgogne - Franche-Comté (Bourgogne) - Saône-et-Loire

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Contexte historique

BLAISE Maurice
Né le 05 mars 1924 à Chalon-sur-Saône. Fils de Claude et Louise Jeannin. Célibataire. Domicilié à Champforgeuil. Cultivateur. A appartenu au Maquis FTPF de Montcoy et au Maquis de Brancion. Dit “Le Grêlé”. En mars 1944, après une mission de récupération de tickets d’alimentation à la mairie de Saint-Désert, il est arrêté par la gendarmerie française à la ferme de Château-Renard à Givry. Le 19 mai 1944, il est condamné à mort à Besançon (Doubs) par une cour martiale française pour tentative de meurtre contre des agents de la force publique. Il est fusillé le même jour à la prison de la butte par un peloton de la gendarmerie française. Décoré de la médaille militaire, de la croix de guerre 39-45 avec palme, de la croix de guerre 39-45 avec étoile de vermeil et de la médaille de la Résistance. Mort pour la France.

BOURBON Charles
Né le 13 avril 1923 à Champforgeuil. Fils de Jean-Baptiste et Jeanne Voiret. Célibataire. Domicilié 2 rue Jouffroy d'Abbans à Chalon-sur-Saône. Aide ouvrier chaudronnier au dépôt de Chalon-sur-Saône (SNCF). Appartient aux détachements FTPF chalonnais Normandie et Savoie commandés par Aimé Paul Stanislas Charles. Fait partie du groupe Savoie. Est aussi l’initiateur du maquis de Chenôves. Il est arrêté le 29 mai 1944 à Saint-Rémy pour “activités anti-allemandes”. Interné Résistant à la prison de Chalon-sur-Saône. Pseudo “Jacky ou Jaqui”. Fusillé le 26 août 1944 au lieudit “le paquier de Condemène” sur la commune de La Loyère. Mort pour la France.

BRETIN Marcel
Né le 30 décembre 1920 à Écuisses. Fils de Marcel et Berthe Duvernois. Célibataire. Domicilié à Montchanin-les-Mines. Chauffeur d’un médecin de Montchanin. A appartenu au groupe FTPF “Estienne d’Orves” et au détachement “Clémenceau” des FTPF de Montchanin-les-Mines du mois de septembre 1943 au 13 mai 1944. (Déraillements sur la ligne Montchanin – Chagny ; sabotage du canal du centre ; distribution de tracts et de journaux clandestins ; passage de la ligne de démarcation de personnes recherchées). Membre des groupes francs du mouvement “Libération sud”, avec le grade d’adjudant-chef, de novembre 1943 au 13 mai 1944 (Attestation Lucie Aubrac en date du 28 février 1952). FFI de Saône-et-Loire, maquis de Collonges-en-Charollais du 1er janvier au 13 mai 1944. Arrêté le 13 mai 1944 à son domicile de Montchanin par la Gestapo. Interné Résistant à la prison de Chalon-sur-Saône le dit jour. Fusillé le 26 août 1944 au lieudit “le paquier de Condemène” sur la commune de La Loyère. Mort pour la France.

BRUNET Jacques
Dossier inexistant à la DAVCC
Né le 18 mai 1893 à Saint-Aubin-en-Charollais. Fils de Jean-Marie et Jacqueline Ray. Veuf de Marie-Louise Pacqueriaud. Maréchal-ferrant à Paray-le-Monial. Interné à la prison de Chalon-sur-Saône. Fusillé le 26 août 1944 au lieudit “le paquier de Condemène” sur la commune de La Loyère. Mort pour la France. Croix de guerre 14-18.

BUISSON Marius René Jean
Né le 5 juin 1923 à Chalon-sur-Saône. Fils de Laurent et Maria Royer. Célibataire. Domicilié aux Granges Forestier à Chalon-sur-Saône. Manœuvre. Réfractaire au STO. Membre des Forces Françaises Combattantes du 01/07/1943 à la date de son arrestation comme agent permanent P2 en qualité de chargé de mission de 3ème classe avec grade correspondant homologué de sous-lieutenant. Inscrit aux effectifs du réseau “Action mission Armada” en tant que saboteur. Arrêté en avril 1944 par la Gestapo et Interné Résistant à la prison de Chalon-sur-Saône. Fusillé le 26 août 1944 au lieudit “le paquier de Condemène” sur la commune de La Loyère. Mort pour la France.

FATET Georges François
Dossier lacunaire à la DAVCC
Né le 29 mars 1899 à Préty. Fils de Claude Marie et Marie Dussoulier. Époux de Marie Louise Cordier. Domicilié 35 rue de Bourgogne à Chalon-sur-Saône. Poseur à la SNCF. Arrêté le 8 juillet 1944 à Chalon-sur-Saône sur dénonciation de Léon Déchant, mécanicien à la SNCF, informateur de Christophe Petrignani et interné à la prison du dit lieu. Fusillé le 26 août 1944 au lieudit “le paquier de Condemène” sur la commune de La Loyère. Mort pour la France. Médaille coloniale, agrafe Maroc.

FÉNIÉ Pierre Edmond Amédée 
Né le 28 janvier 1904 à Paris 17e. Fils de Etienne Marie Louis Auguste et Marie Aubriet. Époux de Laure Perrine Hélène Anne Joséphine Jorio. Quatre enfants. Domicilié à Fontaines. Docteur, ingénieur, directeur de l'École d'Agriculture de Fontaines. Entre en résistance fin 1942. Chef de groupe à la tête de trois sections dont une commandée par Claudius Paris, huissier à Chagny. Membre des Forces Françaises Combattantes, comme agent permanent P2 en qualité de chargé de mission de 1ère classe avec grade correspondant homologué de capitaine, à la D.G.E.R (Direction Générale des Études et Recherches). Inscrit aux effectifs du réseau “Action mission Armada”. Transport d’armes et munitions provenant des parachutages auxquels il prend part. A servi sous les ordres directs du chef de bataillon Charles Betesta, percepteur à Chagny, chef d’équipe du BOA (Bureau des opérations aériennes) pour la région de Chagny, mort en déportation en mars 1945. Arrêté le 28 janvier 1944 sur dénonciation à son domicile de Fontaines par la Gestapo (Paris et Betesta seront arrêtés le même jour à Chagny) et interné à la prison de Chalon-sur-Saône. Départ pour Compiègne le 30 mars (camp de Royallieu), déporté en Allemagne par le convoi du 26 avril, arrivé le 14 mai à Buchenwald (Block 57 – Mle 53.645) en provenance d’Auschwitz-Birkenau, puis le 1er juin à Flossenbürg (Mle 9.697), affecté au Kommando de travail d'Hersbruck-Appurg (Block 26) pour installer une usine souterraine fabriquant des moteurs d'avion. Décédé le 14 décembre 1944 par suite d’épuisement à Hersbruck (Allemagne). Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 39-45 avec étoile d’argent au titre de la campagne de 1940, Croix de guerre 39-45 avec palme, Médaille de la Résistance française. Déporté résistant. Mort pour la France.

FLATTOT Robert
Né le 1er octobre 1902 à Gigny-sur-Saône. Fils de Jean Claude et Marie Gauthier. Époux de Marguerite Madeleine Pugeault. Cinq enfants. Domicilié à Champforgeuil. Maçon. Garde-voies requis par les autorités allemandes dans la nuit du 6 au 7 novembre 1943, nuit durant laquelle un convoi ferroviaire allemand de troupe, essence et munitions déraille suite à une action de la Résistance entre Fontaines et Chalon-sur-Saône. Arrêté le 8 novembre 1943 à son domicile par la Feldgendarmerie de Chalon-sur-Saône comme otage. Condamné le 11 janvier 1944 à un an de travaux forcés par le Tribunal militaire allemand de Dijon (FK 669) “pour non exécution d’un ordre de réquisition avec la conscience nécessaire” (sic). Déporté le 12 février 1944 à Freiburg-im-Breisgau, Rheinbach et Siegburg (Prison d'application des peines de Zuchthaus pour les personnes condamnées en France où il arrive le 17 mars 1944). Décédé le 3 avril 1945 des suites du typhus à Siegburg (Allemagne). Déporté politique. Mort pour la France. Une rue de Champforgeuil porte son nom. Suite à ce déraillement entre Fontaines et Chalon-sur-Saône au PK 374,800, œuvre des hommes de Léon Saccard (responsable des deux groupes FTP de Chagny), où 17 wagons sont mis hors d’usage dont huit de munitions et trois citernes d’essence, où 58 soldats allemands périssent au cours de l’explosion et de l’incendie, déraillement rendant la voie inexploitable pendant 72 heures, quatorze gardes-voies sont arrêtés dont Georges Picot de Fragnes, Eugène Champenois et François Droux de Champforgeuil, Émile Baron de La Loyère, tous quatre revenus du bagne (Des quatorze otages, il semble que seul Robert Flattot soit décédé en captivité). Le 16 novembre 1943, sept résistants impliqués dans le déraillement sont arrêtés dont Léon Saccard et Marcel Petiot. Les 14 décembre 1943 et 28 janvier 1944 d’autres arrestations décapitent les deux groupes FTP. (Au total 24 résistants déportés en camp de concentration dont les 2/3 survivront.).

GARNAUD Georges
Né le 19 mai 1910 à Dennevy. Fils de François Louis et Lucie Pelletier. Époux de Eugénie Irénée Rousselet. Deux enfants. Domicilié 16 rue Saint Christophe à Autun. Gérant de Casino. (Commerce d'alimentation). Membre du maquis Serge du 15 février 1943 au 15 août 1944 date de son arrestation à Autun par la Gestapo au lendemain d’une mission de liaison à Planchez-en-Morvan. Attestation du capitaine Gérard Drouin chef du maquis Serge. Interné Résistant à la prison de Chalon-sur-Saône. Fusillé le 26 août 1944 au lieudit “le paquier de Condemène” sur la commune de La Loyère. Mort des suites de ses blessures le 28 août 1944 à l’hôpital de Chalon-sur-Saône. Mort pour la France.

GOBET André
Né le 27 juillet 1920 à Issy-l’Évêque. Fils de Benoît Joseph et Antoinette Latrasse. Célibataire. Domicilié 12 rue de Paris à Gueugnon. Emboutisseur aux Forges de Gueugnon. Travailleur déporté en Allemagne le 5 novembre 1942, réformé pour maladie et de retour en France le 15 juillet 1943. Soldat FFI à compter du 1er février 1944 au groupe AS du capitaine “Figuier” sous les ordres directs du sergent Maurice Naulin, responsable du secteur de Gueugnon. Distribution de tracts clandestins, sabotages de lignes électriques à HT, transport d’armes et munitions parachutées. Arrêté le 1er mars 1944 à son domicile par la Feldgendarmerie de Paray-le-Monial et la Gestapo sur dénonciation. Interné Résistant à la prison de Paray-le-Monial du 1er au 7 mars puis transféré à celle de Chalon-sur-Saône le 8 mars 1944. Fusillé le 26 août 1944 au lieudit “le paquier de Condemène” sur la commune de La Loyère. Mort pour la France. Croix de guerre 39-45 avec étoile de vermeil (citation à l’ordre du corps d’armée).

LAGRANGE Claude
Né le 9 février 1914 à Saint-Micaud. Fils de François et Angélique Meunier. Époux de Julienne Meunier. Domicilié à Saint-Micaud, hameau de Dieulegard. Ajusteur, électricien. Réfractaire au STO. A servi dans les FFI. Groupe “Le Puley”. Camp FTPF “Jean Pierson” du 1er septembre 1943 au 13 mai 1944 date de son arrestation pour détention d’armes par la Gestapo. Pseudo dans la Résistance : “Dudusse”. Interné Résistant à la prison de Chalon-sur-Saône. Fusillé le 26 août 1944 au lieudit “le paquier de Condemène” sur la commune de La Loyère. Mort pour la France.

LEMAUX Charles Émile
Né le 02 juin 1924 à Champforgeuil. Fils de Charles Auguste Alfred et Marie-Angèle Roux. Célibataire. Domicilié à Champforgeuil. Forgeron chez Schneider et Cie. Chantiers de Chalon-sur-Saône. Charles Lemaux appartient aux détachements FTPF chalonnais Normandie et Savoie commandés par Aimé Paul Stanislas Charles. Fait partie du groupe Savoie. Inscrit aux effectifs du réseau “Action mission Armada”. Pseudo dans la Résistance: “Charlie”. Arrêté pour sabotage à Champforgeuil le 18 avril 1944. Interné le 11 juillet 1944 à Compiègne (Mle 44.949) et déporté le 28 juillet à Neuengamme (Allemagne). Mort en déportation le 12 février 1945 à Hamburg-Fuhlsbüttel (Ohlsdorf – prison – Mle 39.485). Déporté Résistant. Mort pour la France. Croix de guerre (deux citations). Une rue de Champforgeuil porte son nom.

MALLET Gaston
Né le 27 juillet 1912 à Lezay (Deux-Sèvres). Fils de Constant et Alice Faldy. Époux de Gilla Casnier. Domicilié à La Loyère. Instituteur. Depuis le 1er février 1941, fait partie des réseaux de renseignements Ali-France, Gloria SMH (His Majesty Service) et Carmel (hébergement d’évadés, plus tard de réfractaires au STO, fourniture de vêtements, de faux papiers, de tickets de rationnement, cache d’armes, renseignements, …etc.). Membre des Forces Françaises Combattantes, comme agent permanent P2 en qualité de chargé de mission de 1ère classe avec grade correspondant homologué de capitaine. Arrêté le 18 avril 1944 à La Loyère. Départ le 25 août pour Schömberg (un des kommando du KZ Natzweiller-Struthof – Mle 23247), puis Dachau. Libéré le 29 avril 1945. Décédé le 2 avril 1946 au sanatorium militaire de Giverzac, commune de Domme (Dordogne). Déporté Résistant. Mort pour la France. Son épouse, Mireille, Suzanne, arrêtée le 20 juillet 1944, sera déportée aux camps de concentration de Neue Bremm, Ravensbrück (Mle 62942), Genshagen puis d’Oranienburg. Rentrée le 29 mai 1945, elle reprend son poste d’institutrice à La Loyère. Par la suite elle épousera M. Peulson en secondes noces. Officier de la Légion d’honneur. Le groupe scolaire de La Loyère-Fragnes porte le nom de Mireille et Gaston Mallet.

PARIS Roger
Né le 5 novembre 1924 à Chalon-sur-Saône. Fils de Louis Auguste et Lucienne Hugonnot. Célibataire. Domicilié 1 rue de Lyon à Chalon-sur-Saône. Employé de commerce. Réfractaire au STO, Roger Paris est employé chez M. Guillaume Mayol, marchand de primeurs, boulevard de la République à Chalon-sur-Saône. Il est arrêté le 19 juillet 1944 dans l’entrepôt de son patron, rue des Places, par les miliciens “gestapaches” Martin, Grosjean et un Allemand, puis conduit à son domicile pour fouiller sa chambre et finalement interné à la prison de Chalon-sur-Saône. M. Mayol fournissait des fruits et légumes aux maquis des environs et c’est probablement lui qui était visé par cette arrestation. Au moment des faits, Mme Mayol était emprisonnée dans les geôles allemandes. D’après M. Louis Paris, père de Roger, son fils était en instance de rejoindre le maquis. Fusillé le 26 août 1944 au lieudit “le paquier de Condemène” sur la commune de La Loyère. Mort pour la France.

PICARD André
Né le 28 décembre 1922 au Creusot. Fils de Pierre et Marie Clémentine Veuillerot. Célibataire. Domicilié 32 rue Jean Bart au Creusot. Soldat FFI du 1er juillet au 9 août 1944. De retour de mission à Chagny avec Émile Provezano, un de leur vélo vient à casser. Ils arrêtent un cycliste et tentent de lui réquisitionner son vélo au nom des FFI. L’homme se rebelle mais sous la contrainte abandonne son véhicule. Vient à passer, le long de la RN6, entre l’aérodrome de Champforgeuil et la route qui mène à Fontaines (D155), une colonne allemande faisant route sur Chalon-sur-Saône. Pour Mme Provenzano, prévenus par le cycliste floué, les Allemands entreprennent d’arrêter les deux maquisards. Le cycliste reparti à pieds avec le vélo cassé en échange du sien déclarera être en rien dans l’arrestation des deux hommes qui se serait produite alors qu’il était déjà loin. Mort par balles le 9 août 1944 sur la commune de La Loyère. Mort pour la France.

PROVENZANO Émile Constant Henri
Né le 21 décembre 1919 à Crèvecœur-sur-l'Escaut (Nord). Fils de Nicole et Constance Madeleine Lubat. Célibataire. Domicilié au Gauchard commune de Fontaines. Employé aux chantiers Schneider de Chalon-sur-Saône. Désigné pour le STO le 13 novembre 1942, il est envoyé à Baden-Baden. Permissionnaire en septembre 1943, il ne retourne pas en Allemagne et entre au maquis de Tournus. Soldat FFI du 1er octobre 1943 au 8 août 1944 avec pour chef M. Louis Ducher (ex capitaine Roger). Pour les conditions de son arrestation et de son décès, voir Picard André. Tué à l’arme blanche le 9 août 1944 sur la commune de La Loyère. Mort pour la France. Croix de guerre 39-45 avec étoile de vermeil.

STEPHAN Pierre Jean Joseph
Né le 01 juin 1920 à Dijon. Fils de Nicolas et de Frozine Clain. Célibataire. Domicilié à Champforgeuil. Imprimeur. FFI du 6 juin 1944 au 12 juin 1944, blessé au combat de Saint-Bérain-sur-Dheune. Décédé le 13 juin 1944 à l’hôpital de Chalon-sur-Saône des suites de ses blessures. Mort pour la France.

VOLATIER Georges
Né le 22 août 1926 à Autun. Fils de Pierre et Clotilde Marie Jeanne Delsignore. Célibataire. Domicilié place du Carrouge à Autun. Clerc de notaire. Alors qu’âgé seulement de 15 ans, depuis début 1942, fait partie du maquis “Socrate” et effectue le transport des armes destinées au dit maquis. (Attestations : R. Piella capitaine “Dédé” au maquis “Socrate” – Ch. Echavidre, alias “Galiard”, responsable militaire AS de l’Autunois, commandant en second du maquis “Maurice” de Saint-Prix). Arrêté dans la nuit du 14 au 15 août 1944, à 3 heures du matin, par la Sipo-SD de Chalon-sur-Saône, en même temps que Lucette Billard et de nombreux autres Autunois. Conduit à la mairie d’Autun, il est atrocement torturé. Lucette Billard témoigne : “C’est alors que des SS sortirent de la salle de mariage, le traînant par les pieds, mon petit voisin Georges. Deux heures à peine s’étaient écoulées depuis son arrestation, deux heures avant moi, et voilà ce qu’ils avaient fait de lui : il était défiguré, son visage tuméfié, sa chemise blanche déchirée laissant apparaître des plaies ouvertes [….]. Il ne pouvait plus dire un mot.”. Transféré puis Interné Résistant à la prison de Chalon-sur-Saône. Fusillé le 26 août 1944 au lieudit “le paquier de Condemène” sur la commune de La Loyère. Mort pour la France. Médaille militaire, Croix de guerre 39-45 avec palme, médaille de la Résistance.

Concernant Dollet Jean-Louis, Marlet Jean, Michelin Antonin, Thereau Eugène François, voir monument sur commune de Fragnes.
Concernant Dutrion Marcel, Fargeton Pierre, Laborier Louis, Meyer Lucien, voir monument sur commune de La Loyère.
Concernant Thereau Jean Eugène, voir monument sur commune de Crissey.


Roland Tartreaux, Chemins de Mémoire en Chalonnais, ANACR, 2016