Café Gondrée, Bénouville

Légende :

Le café Gondrée renommé Pegasus Bridge Café en 1945 est officiellement la première maison libérée de France continentale le 6 juin 1944. Il est situé juste à côté du pont de Bénouville.

Genre : Image

Type : Lieux de mémoire

Producteur : Laurent

Source : © Cliché Laurent Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur

Date document : 12 septembre 2017

Lieu : France

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Contexte historique

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, les planeurs de la 6e division aéroportée britannique du régiment Ox and Bucks, commandé par le major John Howard, se posent à proximité du pont de Bénouville, baptisé vingt jours plus tard Pegasus Bridge, du nom du cheval ailé de la mythologie grecque brodé sur les uniformes des bérets rouges anglais. Un point stratégique que les soldats anglais devaient tenir coûte que coûte afin que les troupes de l’opération Overlord et les bérets verts puissent franchir le canal de Caen.

Le pont fait face au petit café du couple Gondrée. Léon Gautier,l’un des 177 membres du commando Kieffer qui ont débarqué au petit matin du 6 juin sur la plage Sword, aux côtés des troupes britanniques, garde un souvenir intact de la première fois où il a aperçu "la gamine Arlette". "On a vu une gosse qui se tenait à la porte de la maison". Léon et ses compagnons de combat arrivent vers 16 h 30 au café Gondrée, transformé depuis quelques heures en hôpital de fortune. Sur la table où aujourd’hui les deux amis prennent le café, Thérèse Gondrée, en infirmière improvisée, prodiguait les premiers soins aux blessés. Léon Gautier se souvient que quatre officiers du commando Kieffer ont été sauvés ici. "Il y avait Derrien, Perrin et Lofi, je ne me rappelle plus du nom du quatrième, mais tous ont gardé une éternelle reconnaissance envers la famille Gondrée."

Depuis juillet 1984, Arlette Gondrée a fait du café de ses parents et de sa maison d’enfance un sanctuaire à la mémoire des bérets verts et des vétérans du D Day.


Le JDD, 29 juillet 2012