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Analyse média

Il s'agit d'une médaille circulaire de 29 millimètres de diamètre qui existe en deux classes, l'argent et le bronze.
L'avers représente Androclès enlevant l'épine de la patte du lion, allégorie de la reconnaissance et de la gratitude. Selon la mythologie, le lion aurait reconnu l'esclave Androclès, qui lui avait ôté une épine de la patte quelques temps auparavant, dans le cirque parmi les condamnés, ce qui lui valut la grâce de l'empereur. 
L'inscription indique "SIBI BENEFACIT QUI BENEFACIT AMICO" (Qui aide un ami s'aide lui-même).

Sur le revers de la médaille figure l'inscription "POPULUS BATAVUS GRATO ANIMO" ("Avec la gratitude du peuple néerlandais"). La gravure représente les armoiries des Pays-Bas : le lion couronné brandissant une épée et une gerbe de sept flèches.

Le ruban de la médaille est orange avec une large bande blanche au milieu.

Contexte historique

La médaille de la Reconnaissance 1940-1945 (en néerlandais : Erkentelijkheidsmedaille 1940-1945 ) a été instituée par un décret royal du 9 février 1946. Constituée de deux classes, argent et bronze, elle était décernée à ceux qui avaient aidé les Hollandais pendant la Seconde Guerre mondiale, ou après ont aidé à soulager ceux qui avaient souffert de l'occupation allemande.

Par décret du ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas du 26 juin 1947, plusieurs Françaises, toutes volontaires au sein de l'assistance sanitaire automobile (septembre 1944 - mai 1945), sont décorées de la médaille de la Reconnaissance. La présidente, la baronne de Junca, reçoit la classe d'argent tandis que les conductrices ambulancières reçoivent la classe de bronze. 

En voici la liste nominative : 

Mlle F. de Ballancourt 
Mme Curel 
Mlle J. Dupont-Lemière 
Mme van Goethem 
Mme N. Hébrard 
Mme D. Lefebvre 
Mlle M. Mahler 
Mme M-A Schelcher
Mlle E. Sargent 
Mme Y. Simon