Thomas Bauer

Légende :

Membre de l'Armée juive, Thomas Bauer est chargé du journal clandestin Quand même. Le 22 juillet 1944, il est grièvement blessé par des miliciens à Toulouse et meurt des suites de ses blessures.

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Mémorial de la Shoah, Paris (France) Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc

Date document : sans date

Lieu : France - Occitanie (Midi-Pyrénées) - Haute-Garonne - Toulouse

Ajouter au bloc-notes

Contexte historique

Né à Budapest le 10 mars 1919, Thomas Bauer (dit Tommy) est membre de l’Armée juive. Après l’arrestation de Moïse Finkelstein (dit Michel Fink) le 30 juin 1944, il se voit confier l’administration du journal clandestin de l’organisation, Quand même
Il cessera de paraître après la mort de Thomas Bauer, le 22 juillet 1944, dans le piège dressé par la milice dans lequel meurt aussi Ariane Knout. Ce jour-là, Thomas Bauer arrivé plus tôt au 22 rue de la Pomme à Toulouse, attend Ariane Knout et Raoul Leons, les bras levés, sous la menace des armes des miliciens. Une bagarre s’ensuit et les tirs des miliciens tuent Ariane Knout sur le coup tandis que Raoul Leons, blessé parvient à s’échapper. Quant à Thomas Bauer, il est blessé dans la cage d’escalier, emmené à l’Hôtel Dieu où il est d’avantage torturé que soigné. Il meurt de ses blessures quelques heures après son arrestation.

Sa tombe au cimetière de Rapas à Toulouse est resté longtemps méconnue car elle portait le nom de son pseudonyme, Bertrand Thollet. A titre posthume, on lui décerne la croix de guerre avec étoile d’argent.


Auteur : Maurice Lugassy

Sources et bibliographie :
Mémorial de la Shoah, Paris : DCCCXCV 3-5, témoignage du docteur Epstein.
Organisation juive de combat – France – 1940-1945, éditions Autrement, 2008.
Michel Goubert, La Résistance dans le midi toulousain, Toulouse, Privat, 2015.