Rue du Général Wood, Vannes (Morbihan)

Légende :

Portrait du Major General John Shirley Wood en 1942 (Source : Historical and Pictoral Review – Fourth Armored Division – Pine Camp, New York, 1942)

Genre : Image

Type : Noim de rue

Source : © Cliché Ollivier Bellegou Droits réservés

Date document : 2022

Lieu : France - Bretagne - Morbihan - Vannes

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Contexte historique

Indissociable de la 4th US Armored Division (AD), le Major General John S. Wood est considéré par ses pairs comme l’un des meilleurs commandants alliés de blindés et assurément le plus atypique et le plus clairvoyant de la Seconde Guerre mondiale. Surnommé « Tiger Jack » par ses hommes en raison de sa propension à faire les cents pas ainsi qu’à tenir tête à ses supérieurs, l’indomptable John S. Wood a paradoxalement eu à subir les revers de son comportement et de son audace, non pas du fait des Allemands mais de son propre camp puisqu’il fut relevé de son commandement au début de décembre 1944, officiellement pour raisons de santé. Aux commandes de la 4th AD depuis mai 1942, le général Wood a su hisser cette unité au rang des unités les plus performantes de la Seconde Guerre mondiale en la menant avec habilité des terrains de manœuvre aux champs de bataille au point de susciter autant d’admiration au sein de l’US Army que de la crainte dans le camp de la Wehrmacht. Outre ses talents de meneur, la carrière militaire du général Wood révèle également une forte prédisposition de celui-ci pour la réflexion tactique et stratégique qui n’est pas sans avoir eu une influence considérable sur sa conduite des opérations.

Né le 11 janvier 1888 à Monticello dans l’Arkansas, John Shirley Wood, doté de facultés intellectuelles et physiques au-dessus de la moyenne, rejoint très tôt le monde universitaire pour suivre des de chimie tout en se passionnant pour le football américain. C’est par la pratique de ce sport qui le conduit inopinément à l’école militaire de West Point en 1908. Dans cette institution, il est rapidement surnommé « Professor » ou « P » par ses camarades car il consacre une partie de son temps libre à aider les autres élèves en difficultés. C’est également à West Point qu’il fait la connaissance de futurs grands noms de l’US Army parmi lesquels Dwight D. Eisenhower, Omar N. Bradley ou George S. Patton Jr. Promu au grade de lieutenant en 1912 à la sortie de West Point, il choisit l’artillerie comme corps d’affectation.

En 1918, Wood est envoyé en France pour participer à la Première Guerre mondiale en tant qu’assistant d’état-major. Il découvre alors l’horreur des champs de bataille du premier conflit mondial, lesquels influenceront durablement par la suite sa vision stratégique et sa conduite de la guerre.

De retour aux États-Unis, il retrouve son corps d’origine, l’artillerie. Alors qu’il est affecté en garnison dans plusieurs unités, il continue en parallèle à cultiver sa réflexion militaire en étudiant notamment les écrits d’auteurs européens tels que l’historien Basil Liddell Hart, le colonel Charles de Gaulle, Heinz Guderian ou encore Giulio Douhet. En analysant ces auteurs, Wood commence à développer sa propre réflexion doctrinale principalement centrée sur l’emploi stratégique de l’arme blindée. Au début des années 1930, il formule auprès du ministère de la Guerre, sa conception de la guerre moderne en indiquant que le prochain conflit sera « une guerre de mouvements rapides, de moteurs, de chars et d’aviation, d’approche indirecte et de pénétrations profondes, indépendamment de la protection des flancs et des formations linéaires ». Dans cette perspective, il prône l’accélération de la motorisation des unités de l’Armée de Terre américaine. Cependant, comme beaucoup d’instituions militaires à travers le monde, l’US Army demeure une armée empreinte de conservatisme qui accepte mal que l’on vienne bousculer les dogmes établis. En outre, la crise économique qui s’abat sur les États-Unis au cours des années 30, vient fragiliser les budgets alloués à la Défense.

Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en Europe et au vu de la réussite militaire de la Wehrmacht dans l’application de sa tactique de la Blitzkrieg, l’US Army prend conscience de la nécessité de se doter d’une force blindée indépendante. Cette prise de conscience se matérialise au printemps 1940 par l’élaboration d’une doctrine d’emploi de l’arme blindée qui s’accompagne par l’activation d’une Armored Force le 10 juillet 1940 à Fort Knox (Kentucky). Dans la foulée, les premières Armored Divisions sont mises sur pied. Le 15 avril 1941, la 4th Armored Division (AD) est activée à Pine Camp situé dans l’état de New York. Après être passé par diverses unités de la force blindée puis avoir atteint le grade de Major General, John S. Wood est finalement nommé à la tête de la 4th AD en mai 1942. 

Dès son arrivée, le général Wood imprime son style de commandement en se montrant exigeant envers ses subordonnés, en imposant des entraînements intensifs en journée et en obligeant ses hommes à suivre des cours en soirée car le général estime nécessaire qu’ils acquièrent un certain niveau de savoir. Cette attitude le rend d’emblée impopulaire auprès de la troupe. Mais cette intransigeance masque en réalité un supérieur soucieux de la vie de ses hommes ce pourquoi il insiste sur leur préparation à affronter les combats à venir, sur leur éducation, sur leur façon de se tenir… Au fil du temps s’installe une relation de confiance pour ne pas dire une complicité entre Wood et les hommes de la 4th AD. Ces derniers comprennent que l’objectif prioritaire de leur général est de mener à bien la mission confiée en ramenant 90% des hommes dans leur foyer.

À l’automne 1942, la 4th AD participe à ses premières grandes manœuvres préparatoires au Tennessee durant lesquelles le général Wood et les hommes de la division font preuve d’anticonformisme, d’audace, de vitesse et de surprise bousculant les règles édictées par les supérieurs. À cet effet, Wood et ses hommes sont vilipendés, accusés d’être trop audacieux, d’aller trop vite, trop loin, de couvrir trop de terrain. Devant ses supérieurs, Wood défend loyalement ses hommes quitte à risquer sa carrière militaire, comportement qui scelle à jamais le lien de fraternité entre le général et son unité. De la fin 1942 et au début 1943, la division est envoyée en manœuvre successivement au Desert Training Center (DTC) situé en Californie puis au Texas afin qu’elle s’accoutume à l’environnement désertique.

En prévision des opérations d’invasion en Europe de l’ouest, la 4th AD quitte le port de Boston le 29 décembre 1943 à destination de la Grande-Bretagne où elle arrive le 11 janvier 1944. Elle s’installe sur trois campements dans le sud-ouest de l’Angleterre. Peu de temps après son arrivée, le 1er février 1944, la 4th AD est la première unité divisionnaire intégrée à l’organigramme de la Third Army du lieutenant général Patton. À l’inverse des autres divisions blindées, la 4th AD ne se choisit pas de surnom accolé à son numéro. Comme le déclare Wood : « la 4th AD n’aura pas de surnom, elle ne sera connue que par ses actes ». Néanmoins, un surnom laisse sous-entendre que le numéro et le nom suffisent à eux-mêmes (« Name Enough »).

Pendant que la 4th AD parfait son entraînement dans la campagne anglaise, les stratèges alliés travaillent sur les plans d’invasion de l’Europe continentale. Conduite sous la responsabilité du Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force (SHAEF), l’État-major suprême des Forces expéditionnaires alliées, dirigé par le général américain Dwight D. Eisenhower, cette opération de grande envergure baptisée « Overlord » a pour « objectif d’établir une base de regroupement sur le continent [européen] à partir de laquelle d’autres offensives pourront être lancées ».

À compter du 11 juillet 1944, la 4th AD commencent ses opérations de débarquement principalement sur Utah Beach, lesquelles prennent plusieurs étant donné la quantité importante de véhicules, d’hommes et de matériels à décharger. Sur le front normand, elle est affectée au VIIIème Corps du général Troy H. Middleton. La division est employée pour la première fois le 17 juillet mais doit se contenter d’une position statique sur la ligne de front ce qui agace profondément le général Wood qui le fait remarquer à sa hiérarchie.

Au déclenchement de l’opération Cobra le 25 juillet, la 4th AD est placée dans la réserve opérationnelle de la 1ère Armée américaine du général Omar N. Bradley. Le 28 juillet, Wood reçoit l’ordre de passer à l’action. Positionnée à l’ouest du Cotentin avec la 6th AD sur son flanc droit, la 4th AD se met en mouvement vers le sud depuis le secteur de Périers. Profitant de l’état quasi apathique dans lequel baignent les forces allemandes, la division sous l’impulsion du général Wood, dévale le Cotentin à un rythme soutenu. Tel un torrent en crue (« Expanding torrent » pour reprendre l’expression de Liddell Hart), les colonnes de la 4th AD usent de la rapidité et de la manœuvre pour déborder les flancs de l’ennemi et inonder ses arrières menaçant ainsi la stabilité du front allemand. La division s’empare successivement de Coutances puis de l’objectif stratégique d’Avranches pour se positionner idéalement au soir du 31 juillet à Pontaubault, porte d’entrée vers la Bretagne. Durant ces quatre jours de chevauchée, la 4th AD fait près de 3 000 prisonniers allemands en contrepartie de faibles pertes dans ses rangs.

Le 1er août 1944, la 3ème Armée américaine du général George S. Patton Jr. devient opérationnelle. Le bouillant général californien confie à la 4th AD la mission d’isoler la Péninsule bretonne du nord vers le sud. Ce même jour, elle s’élance en direction de Rennes, objectif intermédiaire assigné à la division bien que le général Wood demeure dubitatif sur la pertinence de ce choix. En effet, il estime que sans un soutien d’infanterie et d’artillerie conséquent, les divisions blindées américaines à elles seules, ne sont pas adaptées à la conquête de milieux urbains ou de points fortifiées. Comme pour lui donner raison, les avant-gardes de la 4th AD sont alors brusquement stoppées par une batterie allemande au nord de Rennes. Durant deux jours, la division reste bloquée aux portes dans l’attente de renforts d’infanterie et d’artillerie. Le 3 août, le général Wood décide d’opérer un contournement de la ville par l’ouest en empruntant deux axes de progression, le but de la manœuvre étant d’exercer une pression sur les défenseurs allemands en isolant Rennes et de ce fait, faciliter sa capture.

Finalement, le 4 août, Rennes est libérée tandis que les colonnes de la 4th AD sont réparties au sud de la ville, prêtes à se projeter vers l’est. En effet, le général Wood estime que les objectifs en Bretagne ont perdu de leur valeur stratégique compte tenu de la position délicate dans laquelle se trouvent les forces allemandes sur l’ensemble du front. Par conséquent, il considère – à juste titre – qu’il existe un trou béant à l’est que la 4th AD pourrait aisément exploiter en longeant les rives nord de la Loire. Mais les directives du haut-commandement allié sont limpides : il faut s’emparer des ports bretons pour assurer les besoins en logistique des armées alliées. Avec un brin d’amertume, Wood déclare à son supérieur Middleton : « Ils [le haut-commandement allié] sont en train de gagner la guerre dans le mauvais sens. »

S’exécutant, le général Wood envoie le 5 août ses colonnes blindées à la conquête de l’ouest dans le but de parachever l’isolement de la Bretagne. Vannes constitue le premier objectif qui est atteint par le Combat Command A (CCA) de la division en début de soirée tandis que la ville est partiellement tombée aux mains des FFI. Pendant ce temps, le CCB de la division épaulé par la cavalerie mécanisée s’empare de Redon et sécurise les ponts au-dessus de la Vilaine avant de se préparer à faire mouvement en direction de Lorient.

Le lendemain, le CCA doit faire face à une contre-attaque allemande en provenance d’Auray qui oblige les avant-postes américains à se replier momentanément. Le CCB quant à lui, reprend sa vers Lorient et s’arrête à Baud dans la soirée du 6 août. Désormais, Lorient devient l’objectif prioritaire de la 4th AD bien que Wood manifeste son scepticisme sur le potentiel d’une division blindée à enlever seule un port fortifié. Il craint pour sa division, une perte de temps et surtout des pertes humaines élevées.

Le 7 août, le CCB tente une approche de Lorient par le nord alors que le CCA arrive par le nord-ouest avec Hennebont comme objectif intermédiaire. Rapidement, les éléments avancés de la division sont accueillis par de violents tirs d’artillerie allemands qui stoppent la progression américaine. Néanmoins, à la fin de journée, le CCA et le CCB opèrent leur jonction en établissant une ligne de front autour de la Festung (forteresse) Lorient.

Durant les jours suivants, les troupes de la 4th AD soutenues par l’artillerie essaient à plusieurs reprises de percer les lignes de défense allemandes autour de Lorient mais sans succès. La ville ne pouvant être contournée, il apparaît évident aux yeux du général Wood que la conquête de Lorient nécessitera un siège en bonne et due forme, c’est-à-dire avec l’appui supplémentaire de l’infanterie et de l’artillerie lourde. Pourtant jusqu’au 9 août, le général allemand Wilhelm Fahrmbacher, commandant la Festung Lorient, estima après-guerre que la défense de la forteresse n’était pas encore suffisamment organisée pour parer à un assaut blindé.

Or le 9 août, une lueur d’espoir voit le jour au PC de la 4th AD installé près de Vannes puisque le général Wood reçoit l’ordre d’envoyer des forces un peu plus à l’est pour relever les éléments de la 5th Infantry Division déployés au nord de Nantes, dans le but manifeste de s’emparer de la ville. Assisté du 2nd Cavalry Group, le CCA de la 4th AD pénètre effectivement dans Nantes, le 12 août après que celle-ci ait été évacuée par les Allemands un jour plus tôt.

À compter du 13 août 1944, les opérations de la 4th US Armored Division sont officiellement terminées en Bretagne. Comme le général Wood le souhaitait depuis un moment, la division est transférée plus à l’est de la Péninsule bretonne sous le contrôle du XIIème Corps américain avec pour mission de poursuivre l’ennemi au nord de la Loire tout en couvrant le flanc sud de la 3ème Armée. Jusqu’au début de septembre, la 4th AD sous l’impulsion du général Wood va continuer de bousculer les Allemands en usant de rapidité et de manœuvre.

Au cours des semaines suivantes, handicapée par des contraintes d’ordre logistique, technique, tactique et météorologique, la 4th AD perd progressivement de son efficacité au combat ce qui a des conséquences sur le moral des hommes de la division, en premier lieu sur celui de son commandant. Sur le plan logistique, du fait de l’étirement des lignes de communication alliées, les unités subissent peu à peu une baisse d’approvisionnement notamment en matière de carburant. Sur le plan technique, cette baisse de d’approvisionnement frappe aussi le renouvellement du matériel et des véhicules usés après de longues semaines de guerre de mouvement menées à vive allure. D’un point de vue tactique, les divisions blindées dépourvues de carburant, se retrouvent entravées dans leur mobilité et parfois cantonnées dans un rôle défensif sur le champ de bataille. Enfin, les conditions météorologiques se dégradent fortement à l’approche de l’automne rendant les routes et les terrains difficilement praticables pour les hommes et les machines.

Début décembre 1944, coup de tonnerre ! Le Major General John S. Wood est relevé de ses fonctions de commandant de la 4th Armored Division sur ordre de son supérieur, le général Patton. La décision de Patton est motivée pour plusieurs raisons dont aucune ne pourrait être liée à une prétendue incompétence militaire du général Wood au combat. Bien contraire puisque Patton loua avec force les performances de la 4th AD et indirectement, celles de son commandant.

Officiellement, Patton justifie le limogeage de son subordonné pour des motifs de santé et de « fatigue au combat ». Ces motifs ne sont pas dénués de sens étant donné l’investissement plein et entier tant au niveau physique que psychologique du général Wood. À titre d’exemple, rappelons que Wood a toujours refusé le confort et les privilèges accordés à un officier de son rang, préférant la proximité de ses hommes en partageant leurs conditions de vie. D’une certaine manière, il n’a pas su suffisamment se ménager physiquement et psychologiquement en dépit de la pression et des responsabilités qui incombent à commandant de division. Dans ces conditions, il semblait difficile pour lui tenir indéfiniment le coup face aux épreuves du champ de bataille.

Officieusement, Patton voulait également assagir le côté indomptable de « Tiger Jack ». Sans parler proprement d’insubordination – il a toujours exécuté les ordres – le général Wood a contesté à maintes reprises et avec véhémence, les choix militaires de ses supérieurs hiérarchiques et n’a jamais hésité à leur faire savoir. Empreint de ses réflexions stratégique et tactique, le général Wood s’accommodait difficilement avec ce qu’il considérait comme du conservatisme  intellectuel de la part de certains de ses chefs. Or, dans toute institution militaire, il est toujours risqué de vouloir perturber des principes largement admis et assimilés par la hiérarchie.

Rentré aux États-Unis, le général Wood est affecté à l’Armored School, l’école des blindés basée à Fort Knox au Kentucky où il supervise la création de nouvelles unités jusqu’à la fin des hostilités. En 1946, il prend sa retraite militaire puis se tourne vers des missions internationales d’aide aux réfugiés et à la reconstruction jusque dans les années 1950. Il décède le 2 juillet 1966 à l’âge de 78 ans à Reno au Nevada. Il est inhumé au cimetière militaire de West Point.

Bien qu’il ait fait preuve d’hardiesse et d’efficacité dans sa conduite des opérations blindées, le général Wood demeure assez méconnu autant du grand public que des cercles militaires dont la figure s’efface derrière les grands chefs militaires de la Seconde Guerre mondiale à l’image d’Eisenhower, de Patton ou de Bradley.  

Joris Brouard.


Sources :

- Archivistiques :

  • Archives départementales d’Ille-et-Vilaine : 171J1 ; 171J3
  • National Archives and Record Administration, USA :

- After Action Report, Third US Army, Vol. 1, 2, 3
- After Action Report, 35th Tank Battalion, 4th US Armored Division
- After Action Report, 37th Tank Battalion, 4th US Armored Division
- After Action Report, 51st Armored Infantry Battalion, 4th US Armored Division
- After Action Report, 53rd Armored Infantry Battalion, 4th US Armored Division
- After Action Report, 66th Armored Field Artillery Battalion, 4th US Armored Division
- After Action Report, 13th Infantry Regiment, 8th US Infantry Division
- After Action Report, 644th Tank Destroyer Battalion
- After Action Report, 704th Tank Destroyer Battalion

- Bibliographiques :

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  • BALDWIN Hanson W., Tiger Jack, The Old Army Press, Fort Collins, Colorado, USA, 1979, 198 p.
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  • BLUMENSON Martin, La Libération – L’histoire officielle américaine, éditions Charles Corlet, coll. « Libération et mémoire », 1993, 1021 p.
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- Périodiques :

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  • CAMERON Robert S., « The Army Vision: The 4th AD In World War II », Military Review – The Professional Journal of the U.S Army, November-December 2003, pp. 59-68
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  • IRZYK Albin F. (Brigadier General), « The Mystery of Tiger Jack » , Armor – The Professional Development Bulletin of the Armor Branch, January-February 1990, pp. 25-32
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  • WOOD John S. (Major), « Notes on War of Movement », The Field Artillery Journal, November-December 1935, p. 582
  • WOOD John S. (Lieutenant Colonel), « On the Other Hand », The Field Artillery Journal, September-October 1938, p. 405
  • WOOD John S. (Major), « Prophecy or Fantasy? », The Field Artillery Journal, March-April 1936, p. 183

- Site Internet :