Témoignage de Serge Ravanel sur sa mère, Pauline Schück

Légende :

D’origine tchèque, elle s’engagera pour libérer son pays de l’Empire Austro-hongrois.

Genre : Film

Type : Témoignage filmé

Producteur : Alain Vincent

Source : © Archives Alain Vincent Droits réservés

Détails techniques :

Durée : 03 :04 :23 - Extrait : 00 :01 :00 - Interviewer : Alain Vincent - Lieu : Paris - Date : 18/11/03<

Lieu : France - Ile-de-France - Paris - Paris

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Contexte historique

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Créée sur les décombres de l'Empire austro-hongrois le 28 octobre 1918, la Tchécoslovaquie regroupe en un même État Tchèques et Slovaques, deux peuples de langue proche, avec Prague pour capitale. Ses frontières avec l'Autriche et la Pologne sont fixée par le Traité de Saint-Germain-en-Laye le 10 septembre 1919 et avec la Hongrie par le Traité de Trianon.

Des dissensions voient cependant jour dans le pays, les Slovaques ressentant mal la prééminence tchèque. Une première partition a lieu durant la Seconde Guerre mondiale, des nationalistes slovaques profitant du dépeçage du pays après les Accords de Munich en 1938 pour créer un État indépendant dirigé par Mgr Tiso et soutenant l'Allemagne nazie.

Après la guerre, le pays est réunifié. Suite au Coup de Prague de 1948, les communistes prennent le pouvoir et la Tchécoslovaquie est le dernier pays d'Europe à passer du côté soviétique du « Rideau de fer ». Une timide libéralisation en 1968, appelée Printemps de Prague, entraînera une intervention des forces du Pacte de Varsovie qui refermera le pays pour 20 ans.

Profitant de la politique de tolérance de l'URSS mise en place par Gorbatchev, le pays retrouve sa liberté en 1989 grâce à la Révolution de velours et porte à sa tête le dramaturge et dissident Václav Havel. Celui-ci ne pourra empêcher les susceptibilités nationales encouragées par des dirigeants politiques populistes de causer la séparation à l'amiable du pays en 1993 pour la République tchèque et la Slovaquie, surnommée la « partition de velours ».



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Czechoslovakia was formed from the ashes of the Austro-Hungarian Empire on October 28th, 1918, unifying the Czechs and the Slovaks in one country with Prague as its capital. The boundaries with Poland and Hungary were determined in the Saint-Germain-en-Laye Treaty on September 10th, 1919 and those with Hungary in the Treaty of Trianon.

The Slovaks resented the Czech majority in the new country. Just before the outbreak of World War II, Slovak nationals took advantage of the Munich Agreement in 1938 and created an independent state led by Mgr Tiso. But, of course, the Slovak state had to, and did, support the Nazi regime.

After the war, the country was united once more. In 1948, Communists took control of Prague and, as a result, Czechoslovakia became the last country in Europe to fall under the influence of the USSR. The attempted liberation of the country, known as Prague's Spring, in 1968 did not succeed, and Czechoslovakia was taken over by members of the Warsaw Pact. The country's borders were closed for 20 years.

Because of the tolerant politics of Gorbachev, Czechoslovakia gained her independence in 1989 during the Velvet Revolution, led by Václav Havel. But he could not keep the country together with the growing influence of the Populist movement within Czechoslovakia. It was divided into the Czech Republic and Slovakia in 1993, a separation known as the Velvet Divorce.


Traduction : Catherine Lazerwitz


Sources : Archive du ministère des affaires étrangères, « 1919 Versailles ». Jean-Jacques Becker, « Les conséquences des traités de paix », dans Revue historique des armées, 2009, p. 3-8. Site Internet Wikipédia.