Troupes d'occupation capturées à Privas le 31 août 1944

Légende :

Troupes d'occupation capturées à Privas le 31 août 1944

Genre : Image

Type : Photographie

Producteur : Jean Oisel

Source : © A.D.A. - Fonds photographique Jean Oisel - 41 FI 3084-4 Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc.

Date document : 31 août 1944

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Ardèche - Privas

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Analyse média

Le 31 août 1944, les derniers éléments des troupes d'occupation en provenance du Languedoc, qui avaient emprunté les routes du sud de l'Ardèche pour battre en retraite vers la Vallée du Rhône, effectuent leur reddition aux mains des FFI, près de Privas, soit 3 824 hommes au rond point de "la Neuve" à Chomérac, et un millier à Rompon.

Ils sont conduits en partie en vue de leur internement à l'asile Sainte-Marie à Privas.

 


Raoul Galataud

Contexte historique

Fin août 1944, alors que l’état-major départemental des F.F.I. effectue dans le nord du département un rassemblement d’une partie des effectifs dont il dispose, environ quatre bataillons, pour participer à la libération de la ville de Lyon, un événement imprévu se produit. Une partie des troupes d’occupation, environ 12 000 hommes, en provenance des villes du Languedoc par vagues successives, ont choisi pour effectuer leur mouvement de retraite vers l’Allemagne, d’emprunter les routes du sud de l’Ardèche conduisant à la vallée du Rhône. Les troupes ennemies, composées en grande partie de supplétifs d’origine caucasienne (ce qui les a fait qualifier de "Mongols" par les populations terrorisées) sont harcelées par les F.F.I. tout au long de leur parcours et, en dernier lieu, lors de leur traversée du Coiron, avant la reddition de leur arrière-garde. En représailles, ils ont multiplié jusqu’au dernier jour les crimes de guerre, pillant, violant, incendiant, assassinant des civils au hasard ainsi que des prisonniers tombés entre leurs mains

Un peu plus de 7 000 prisonniers ayant été capturés, leur hébergement et leur ravitaillement dans le respect des lois de la guerre a constitué un lourd problème pour les autorités mises en place par la Résistance.


Raoul Galataud