Marcel Mérigonde

Légende :

Marcel Mérigonde, membre de Libération-Nord et chef de district du réseau de renseignement Brutus

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Archives départementales Oise, fonds iconographique Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc.

Lieu : France - Hauts-de-France (Picardie) - Oise

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Contexte historique

Marcel Mérigonde est né le 18 février 1910 à Paris XIIIe. Instituteur, il enseigne d'abord à Pont-Sainte-Maxence, de 1931 à 1934, puis à Trosly-Breuil à partir du 1er octobre 1934.

Militant SFIO, il est l'un des dirigeants de la fédération avant-guerre. Marcel Mérigonde est mobilisé en 1939 comme caporal chef à la Compagnie auxiliaire d'exploitation forestière.

Pendant la guerre, il enseigne à Clairoix. Entré dans la Résistance au sein du mouvement Libé-Nord, il est en contact avec son collègue Edmond Léveillé, responsable du Front national (FN) et constitue avec lui et Georges Blin le Comité départemental clandestin de libération en novembre 1943.

Marcel Mérigonde est aussi chef de district du réseau de renseignement Brutus.

Après l'arrestation de Georges Blin, en février 1944, "Mauras" ou "Morin" devient chef départemental de Libé-Nord et le reste jusqu'à son arrestation le 23 mai 1944.

Marcel Mérigonde est déporté à Neuengamme.

Après la Libération, il devient l'un des principaux responsables socialistes oisiens : secrétaire fédéral (1951-1952 ; 1953-1956), député (1956-1958), conseiller général (1945-1981). Dans les années 1970, il s'éloigne du Parti socialiste, condamnant la politique d'union de la gauche.

Marcel Mérigonde est mort à Asnières en 1984.

 

Décorations :

Médaille militaire ; Croix de guerre ; Médaille de la Résistance ; Médaille des déportés.


Jean-Pierre Besse, " Marcel Mérigonde " in La Résistance dans l'Oise, AERI, 2003.