Brochure en faveur d'un musée de la Résistance, Arles

Légende :

Brochure en faveur d'un musée de la Résistance et de la Déportation en pays d'Arles, 1997

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Collection CRDA, fonds Charles Barontini Droits réservés

Date document : 1997

Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Bouches-du-Rhône - Pays d'Arles

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Analyse média

Présentation du CRDA :
Le projet du Centre de la Résistance et de la Déportation du pays d'Arles est porté depuis 1997 par une association issue de l'ANACR (association nationale des anciens combattants de la Résistance) et de la FNDIRP (fédération nationale des déportés internés résistants patriotes). La volonté de créer ce centre à Arles, dans l'ancien collège Frédéric-Mistral, est entérinée par la Mairie d'Arles à travers deux délibérations municipales en 1999 et en 2000. En 2011, l'association déménage dans l'ancien collège et continue ses activités en attendant la réhabilitation des locaux pour y accueillir une institution pérenne ouverte au public.

L'enjeu de la création de ce Centre est de développer une action pédagogique de fond grâce au support des archives, des objets et des témoignages rassemblés depuis 1997 et qui constituent aujourd’hui une précieuse collection. Il est également de contribuer, à la lumière de l’histoire et de la mémoire de la Résistance, à la cohésion sociale et au vivre ensemble dans le partage des valeurs républicaines. 


Marion Jeux

Contexte historique

Charles Cafiero Barontini, soutien indéfectible du CRDA

Charles Barontini est né à Pise (Italie) le 22 mars 1921. Venu retrouver en France un père qui avait fui le fascisme, il a commencé à travailler à l'âge de douze ans comme laveur de bouteilles, puis comme terrassier. Il a milité dès le Front populaire à la CGT, avant de rejoindre le Parti communiste clandestin dans la Résistance.
Arrêté en août 1941 pour inscriptions anti-pétainistes, emprisonné à Avignon, Marseille, Nîmes puis à Eysses (Lot-et-Garonne), où il arrive le 15 octobre 1943. Il est ensuite déporté à Dachau et ses kommandos de Landberg et d'Allach, où il porte le matricule 73049. Et il survit : il est rapatrié le 30 avril 1945.

Après-guerre, il poursuit son combat en faveur des droits de l'Homme à la tête de la Commission nationale de la MOI, devenue Secteur Immigration du PCF de 1951 à 1982. Fait chevalier de la légion d'Honneur en 1992, Charles Barontini a œuvré activement pour la mémoire de la Résistance et de la Déportation en tant que président de la FNDIRP (Fédération nationale des Internés Déportés Résistants Patriotes) et en œuvrant pour la création d’un Centre de la Résistance et de la Déportation à Arles (CRDA).


Marion Jeux

Sources : Base de données de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.