Germaine Tillion en 1912

Légende :

Germaine Tillion, âgée de 5 ans, coiffée de la toque de magistrat de son père, Lucien Tillion

Genre : Image

Type : Photographie

Source : © Association Germaine TILLION Droits réservés

Détails techniques :

Photographie analogique en noir et blanc

Date document : 1912

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Auvergne) - Haute-Loire - Allègre

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Contexte historique

Née le 30 mai 1907 à Allègre (Haute-Loire), Germaine Tillion grandit dans un milieu aimant et épris de culture. Son père est juge de paix. Il s’adonne à la photographie et à la musique en amateur accompli ; il rédige les « Guides bleus » en collaboration avec son épouse, Emilie Cussac. La musique et les livres sont l’univers familier de la petite fille qui montre une inlassable curiosité. Elle commence sa scolarité à Allègre, puis en internat à Clermont-Ferrand et rejoint ses parents en région parisienne, à Saint-Maur, en 1922. Son père meurt alors qu’elle n’a pas 18 ans. Sa mère poursuit seule l’édition des “Guides bleus”. Germaine Tillion participera elle aussi à ce travail, tout en entreprenant, à partir de 1925-1926, des études supérieures qui la conduisent de l’Ecole du Louvre à la Sorbonne, de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes au Collège de France, puis à l’Institut d’Ethnologie créé en 1925 et dont elle sort diplômée en 1932 ; elle y suit les cours de Marcel Mauss qui deviendra son directeur de thèse. Plus tard, elle fréquentera aussi l’Ecole des Langues Orientales.

Elle s’intéresse aux différentes sciences qui peuvent l’aider à comprendre l’humain : l’histoire de l’art et des religions, la préhistoire, le folklore celtique, l’archéologie, puis l’ethnologie. Elle commence à mettre en pratique, dans son environnement, les méthodes apprises : « ..J’avais interviewé quelques indigènes du Cantal, de la Bretagne et de l’Île-de-France…» (Il était une fois l’ethnographie, p.17). Mais elle mène en même temps la vie d’une jeune fille ouverte au monde et entreprenante. Ses amis et ceux de sa soeur Françoise aiment se réunir dans la maison de Saint-Maur, autour d’Emilie Tillion, parfois pour des thés dansants. Elle sort, va au spectacle, fréquente les expositions. Elle nage, pratique le canoë (elle descend les gorges de l’Ardèche seule avec sa sœur et une amie), fait du camping, expériences qui lui serviront dans ses missions ultérieures. Elle se félicitera alors d’être capable d’allumer un feu de bois ! Elle voyage à l’étranger, notamment en Allemagne. 


Site internet de l'association Germaine Tillion