Analyse média

Avant juin 1944, les pertes (en rose clair) correspondent aux incursions allemandes, y compris jusqu’au cœur du massif du Vercors, à Méaudre, Malleval, Saint-Julien, Saint-Martin et Vassieux-en-Vercors.

Mars 1944, à Saint-Julien-en-Vercors : sept victimes, suite à l'attaque du PC du Colonel Descour.

Juin 1944, à Pont-en-Royans : bombardement.

Fin juin 1944, à Saint-Jean-en-Royans, cinq exécutions.

Fin juin 1944, à Saint-Martin-en-Vercors, trois décès à l’hôpital du maquis.

Les 13 et 15 juin 1944, à Saint-Nizier-du-Moucherotte, 21 résistants sont tués, un civil est exécuté le 17 juin.

En juillet 1944, les pertes se lisent au cœur du massif, également à la fin du mois avec les exécutions qui commencent à la périphérie.

En août 1944, les pertes se déplacent avec les exécutions à la périphérie (en particulier à Grenoble et à Saint-Nazaire-en-Royans) et les combats de la libération de Romans-sur-Isère et Bourg-de-Péage, fin août.

[Voir l'album lié.]

Contexte historique

En quatre cartes [voir l'album lié] sont illustrés les coups de boutoir de l’occupant, avant juin 1944, les combats de juin et leur paroxysme en juillet (une quarantaine de lieux cités), puis le reflux de l’occupant allemand en août, accompagné de nouvelles exécutions. Début août, les camps du maquis se sont retirés dans les forêts, gardant leurs forces pour reprendre la lutte le moment venu.

 

Pour en savoir plus :

Observations sur les pertes par commune (D. Croibier-Muscat)