Cette exposition vous propose de découvrir ce qu’est le brassard FFI et quelle est son importance au regard des lois de la guerre.
La première partie de l’exposition est consacrée au statut des FFI et aux lois de la guerre. Soldats sans uniformes et sans statut, les FFI risquent la mort s’ils sont capturés par les troupes allemandes, d’où la nécessité de leur donner un statut et un signe de reconnaissance.
La seconde partie évoque les brassards parachutés à destination des FFI par le BCRA de Londres et la DGSS à Alger et leur historique depuis les premières pistes de réflexion émises par le War Office à l’automne 1943 jusqu’au premier parachutage de brassards en France le 24 juin 1944 tout en évoquant également les demandes d’un signe de reconnaissance émanant de France ou encore les confections locales inspirées des brassards de Londres et d'Alger.
Une troisième partie est dédiée aux consignes données en France pour la conception des brassards que ce soit par l’état-major national FFI, le COMAC ou les chefs de mouvements et réseaux. Elle traite également de la fabrication des brassards et de la lutte menée après la Libération contre les abus de port de brassard FFI.
Enfin, la quatrième partie de l’exposition dresse une typologie des brassards de la clandestinité à l’après-libération : brassards de maquis et d’unités FFI, brassards délivrés par des mouvements ou réseaux, par des organismes civils (CPL, CDL, CLL…), brassards des milices patriotiques et des gardes civiques républicaines. Les brassards présentés, au nombre d’environ 160, couvrent l’ensemble des régions de résistance et montrent surtout leur diversité et leur non-homogénéisation malgré les consignes données par l’état-major national FFI puis par le COMAC. Ils proviennent pour leur grande majorité de collections privées. Plusieurs collectionneurs, membres du forum « Maquisards de France », ont ainsi apporté leur précieuse contribution à l’élaboration de cette exposition virtuelle.
Même si de nombreux FFI ont été exécutés malgré le port de leur brassard, ceux-ci ont sûrement beaucoup fait pour le moral des maquisards les plus éloignés du front, en leur donnant le sentiment d'appartenir bel et bien à la force expéditionnaire alliée.