Légende :
Première de couverture du programme des cérémonies de passation du drapeau des villes médaillées de la Résistance française à la commune de Plougasnou, le 14 septembre 2002
Genre : Image
Type : Couverture du programme
Source : © Association nationale des médaillés de la Résistance française Droits réservés
Détails techniques :
Dimensions : 21 x 29,7 cm
Date document : 14 septembre 2002
Lieu : France - Bretagne - Finistère - Plougasnou
Sur fond tricolore, la couverture est illustrée de plusieurs photos du monument du Diben à Plougasnou.
En octobre 1982, le conseil d'administration de l'association nationale des médaillés de la Résistance a envisagé la création d'une association regroupant les villes et collectivités titulaires de la Médaille de la Résistance afin d'assurer la pérennité de celle-ci après la disparition des titulaires physiques. Cette association devait être calquée sur le modèle de celle créée l'année précédente entre les collectivités faites Compagnon de la Libération. Le conseil met alors en place une commission chargée de mettre en oeuvre ce projet, présidée par José Bellec, vice-président de l'association des médaillés. Après consultation du général Simon, chancelier de l'Ordre de la Libération, il est décidé de s'en tenir dans un premier temps aux 17 communes médaillées. En décembre 1983, une première lettre officielle est envoyée aux 17 maires. Dans le courant du 1er semestre 1984, tous les maires avaient répondu positivement. Le 20 octobre 1984, il est décidé, plutôt que de créer une association parallèle, d'intégrer les villes médaillées dans l'association nationale sous la forme d'un comité national. Jean-Jacques de Bresson, conseiller d'Etat, est chargé de la rédaction des statuts du Comité national des communes titulaires de la Médaille de la Résistance française.
Le 12 juin 1986, les 17 maires des communes médaillées, réunis à Paris à la chancellerie de l'Ordre de la Libération, ont signé une déclaration solennelle par laquelle ils s'engagent à adhérer aux statuts de l'ANMRF et à "assurer la pérennité du message de la Résistance française, incarné par le général de Gaulle et ses compagnons, et à entretenir entre collectivités des liens particuliers d'amitié et de fraternité combattante". Les 17 communes médaillées, auxquelles est venue se joindre la Nouvelle-Calédonie, ont accepté de se jumeler et de signer ensemble un pacte d'honneur.
C'est ainsi que, depuis cette date, est organisée chaque année et à tour de rôle une grande manifestation dans l'une des 18 communes afin de pérenniser le message de la Résistance française. Les communes ont pour mission de perpétuer la Flamme de la Résistance, symbolisée par le drapeau, transmis de ville en ville. Cette cérémonie, qui réunit toutes les communes médaillées de la Résistance, donne lieu à une manifestation populaire empreinte d'une grande ferveur, car se trouvent convoqués en un seul lieu les souvenirs de la Résistance, souvent douloureux, de chacune d'entre elle.
Lors de la passation de drapeau de Caen à Caniac-du-Causse en septembre 2011, le maire de Caniac a insisté particulièrement sur la nécessité de mettre en place une nouvelle structure de fonctionnement qui se substituera à l'ANMRF, appelée à disparaître. Les communes seront alors chargée d'assurer la pérennité de l'oeuvre de mémoire de la Résistance et plus particulièrement de la Médaille de la Résistance. C'est ainsi qu'en septembre 2012 est née l'Association nationale des communes médaillées de la Résistance française, dont le siège social est situé au Mémorial de Caen. Les objectifs de l'association sont notamment de veiller à la sauvegarde de l'héritage du matériel culturel et moral de la Résistance (notamment au travers du Concours national de la Résistance et de la Déportation) ; de passer chaque année le drapeau de l'association entre les communes et territoire médaillés de la Résistance en suivant l'ordre alphabétique ; d'établir et d'entretenir des relations avec l'association des communes Compagnons de la Libération. Le président de l'association, nommé pour un an, est le maire de la commune qui reçoit le drapeau.
Auteur : Fabrice Bourrée
Sources : Documents communiqués par l'Association nationale des médaillés de la Résistance française.