Les documents présentés dans la notice et l'album joint montrent l'évolution du régime carcéral de Jean Zay et des libéralités qui lui sont accordées ou retirées suivant le contexte politique du moment. Le 7 janvier 1941, Jean Zay est incarcéré à la maison d'arrêt de Riom où il obtient quelques libéralités. Ce régime sera durci à plusieurs reprises, en particulier en septembre 1943, après l'évasion du général de Lattre, puis en avril 1944.

Ensemble de notes et rapports montrant l'évolution de la surveillance de la maison d'arrêt de Riom entre septembre et octobre 1943 (voir album joint).

Recto : procès-verbal de la brigade de gendarmerie de Rabat (Maroc) du 16 août 1940 faisant état de l'arrestation du sous-lieutenant Jean Zay
Verso : inventaire des effets, objets et argent appartenant à Jean Zay dressé au moment de son arrestation

Feuille de déplacement de militaires isolés mentionnant le transfert de Jean Zay de Clermont-Ferrand à Marseille le 4 décembre 1940

Document (ordre de conduite) émanant de la gendarmerie nationale ordonnant l'extraction de Jean Zay de la prison militaire de Marseille pour être conduit à la maison d'arrêt de Riom le 7 janvier 1941.

Recto : Lettre du ministre de l'Intérieur au commissaire de la République à Clermont-Ferrand datée du 26 septembre 1944 demandant l'ouverture d'une enquête sur la disparition de Jean Zay.
Verso : Rapport d'enquête des Renseignements généraux de Moulins, 6 novembre 1944

Copie certifié conforme de la note de transfert de Jean zay de la maison d’arrêt de Riom à la maison centrale de Melun

Le 24 novembre 1945, Paul Weil relate son parcours depuis son entrée dans la Résistance jusqu'à son retour de déportation, auprès d'Albert Grégoire, délégué régional du service de recjherche des crimes de guerre ennemis à Clermont-Ferrand. 

Extrait du registre d'écrou de la maison d'arrêt de Clermont-Ferrand sur lequel figure l'incarcération de Paul Weil. 
Pour en faciliter la lecture, nous avons divisé ce document en deux parties (recto-verso).