Retranscription parue dans le livre de Michel Lautissier et Corinne Jaladieu, Douze fusillés pour la République, 2004.
Le contenu de cet extrait nous apporte quelques informations intéressantes. Tout d’abord il s’agit d’une lettre sortie clandestinement de la centrale, « Voici une lettre qui passe en fraude, à la barbe des gaffes [surveillants, NDLA] ». « L’horrible voyage » auquel il fait référence est celui qui l’a conduit de la prison de Riom à Eysses via Saint-Etienne, Lyon, Nîmes et Toulouse, un long et éprouvant périple. La suite de son courrier relate la transition d’un régime carcéral extrêmement sévère à un régime assouplit pour les détenus politiques. Les détenus politiques ont nommé une délégation pour les représenter et exposer leurs revendications auprès de la direction de la Centrale. Cette délégation, selon les écrits de Roger Brun, comprend « un colonel », Fernand Bernard, « un rédacteur en chef », (probablement Victor Michaut, ancien rédacteur en chef et directeur de L’Avant-Garde, le journal des jeunesses communistes, principal responsable clandestin du Front national des détenus d’Eysses) , et « un professeur de médecine », Stéphane Fuchs.
Auteurs : Fabrice Bourrée, Gérard Michaut
Sources : Michel Lautissier, Corinne Jaladieu, Douze fusillés pour la République, 2004.
Genre : Texte Type : Témoignage écrit
Source : © Michel Lautissier, Corinne Jaladieu, Douze fusillés pour la République, 2004.
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Date document : 2004