Plaque de rue du nom du déporté politique Alexis Piecq, Conflans-Ste-Honorine

Légende :

Plaque de rue du nom du résistant et déporté politique Alexis Piecq, située rue Alexis-Piecq, Conflans-Sainte-Honorine, Yvelines (78700)

Genre : Image

Type : Nom de rue

Producteur : Jacques Defer

Source : © Collection Jacques Defer Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur.

Date document : 2015

Lieu : France - Ile-de-France - Yvelines - Conflans-Sainte-Honorine

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Contexte historique

Alexis Piecq est né à Conflans le 15 mai 1926 et fait toute sa scolarité à Fin-d’Oise, où il obtient brillamment son certificat d'études. Il est soudeur aux LTT où il a été embauché à l’âge de 15 ans. Il quitte le domicile parental, cour Pavot, à Conflans-Sainte-Honorine.

II est arrêté le 6 janvier 1944 avec deux de ses camarades, Raymond Carpier et Jean Louvet, à Perpignan, alors qu'il tente de rejoindre le général de Gaulle à Londres via l'Espagne.

Il est interné 8 jours à la citadelle de Perpignan avant d'être conduit à Compiègne, puis déporté, le 22 janvier 1944, à Buchenwald, en Allemagne sous le matricule 42 754.

Il mourra en déportation bien plus tard puisqu'il est transféré dans trois autres camps de concentration : à Dora, le 23 mai1944. On le retrouve à Ellrich, le ler novembre 1944, mais on ignore quand il a quitté Dora pour ce nouveau camp. Il est transféré à nouveau à Nordhausen, le 3 mars 1945, puis le 6 mars 1945 dirigé vers Bergen-Belsen où il disparait.

Il est décédé à l’âge de 18 ans sans que les circonstances exactes de son décès aient pu être éclaircies. Dans ce kommando, le mouroir de la Boelke Kazerne reçoit tous les « inaptes au travail ».
Alexis Piecq a reçu le titre de « Déporté politique ». 


Jacques Defer

D'après Yannick Amossé et Jean Présent, La Résistance à Conflans-Sainte-Honorine, Montreuil, Le temps des Cerises, 2013.

Laurent Thiery, Le Livre des 9 000 déportés de France à Mittelbau-Dora, Cherche Midi, 2020.