Nom d'avenue donné en hommage au résistant Gaston Le Cousin
Légende :
Nom d'avenue donné en hommage au résistant communiste Gaston Le Cousin (et non Lecousin), Conflans-Sainte-Honorine, Yvelines (78700)
Genre : Image
Type : Nom de rue/avenue
Producteur : Jacques Defer
Source : © Collection Jacques Defer Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur.
Date document : 2015
Lieu : France - Ile-de-France - Yvelines - Conflans-Sainte-Honorine
Contexte historique
Gaston Le Cousin est né le 24 avril 1914, à Plouaret, dans les Côtes-du-Nord (Cotes-d'Armor).
Il est marié à Francine. Il est employé à la SNCF comme surveillant au service technique du district de Conflans. Il habite à l'Arche de Noé, avenue Gallieni, à Conflans.
Ce jeune communiste s'engage dans les FTPF en janvier 1942, secteur de Conflans. Il devient rapidement chef de groupe puis participe à la direction militaire du secteur. Il est sergent-chef (N6 Paris). Il est chef FTPF depuis le 12 janvier 1942.
Comme agent de liaison, il est en rapport avec le réseau Jade-Amicol-état-major interallié à qui il fournit des renseignements utiles sur le mouvement des troupes allemandes et leurs effectifs. Pour ce faire, il a une liaison avec le gaulliste René Defert.
Il est arrêté le 13 avril 1943 à 16 heures 30 en face du château des Terrasses, à Conflans, alors qu'il a rendez-vous avec Pierre Errard, résistant clandestin et responsable à l'organisation de la région. Ce dernier a été arrêté la veille. Les policiers trouvent sur Gaston Le Cousin un bloc de souscription intitule «Communiste, paye ta cotisation », ainsi que deux feuillets comportant des chiffres et des notes.
Gaston Le Cousin avait reçu comme tâche, dans ses débuts dans la Résistance, la distribution de tracts et d'approvisionnement en matériel de sabotage auprès des FTPF. Lors de son arrestation, il devait devenir le secrétaire à l'organisation de la section du PCF clandestin de Conflans.
Il est déporté en Allemagne le 27 avril 1944, convoi 1.206. Comme les autres déportés de ce convoi, il transite à Auschwitz avant d'être à Buchenwald (matricule 53 066) et Flossenburg (matricule 9948).
II décède le ler novembre 1944 au camp de Flossenburg de la faim et des tortures infligées.
Jacques Defer
D'après Yannick Amossé et Jean Présent, La Résistance à Conflans-Sainte-Honorine, Montreuil, Le temps des Cerises, 2013.