Contexte historique

Partant de la maison forestière d’Aire-de-Côte, le G.R.6 conduit à la "stèle du maquis". En ce lieu tenta de subsister un premier "réduit" de janvier à mars 1943. Le 15 mai 1943 le premier maquis gardois de l'Armée Secrète créé par René RASCALON vint s'y fixer. Le 1er juillet vers 21h, alors que les hommes présents s'apprêtaient à faire mouvement vers le col de l'Asclier, ils furent attaqués par un détachement allemand guidé par un traître. Le bilan fut très lourd : 7 morts, 3 disparus, 59 prisonniers déportés en Allemagne dont 19 ne revinrent pas. Parmi eux deux ressortissants antinazis du Reich condamnés à morts et fusillés à Paris : DRUCKNER Kurt dit Claude, 21 ans originaire de Vienne et SCHUMACHER Henri, 49 ans, de Mannheim.

Tués à Aire-de-Côte : Henri AGUILLERA d'Alès, Louis CHAMBOREDON de Bessèges, Jean CAZE de Claret (Hérault), sont morts peu après des suites de leurs blessures : Émile FILIOL de La Grand-Combe, Jean-Paul BOISSEL de Saint-Ambroix, Jean CANAGUIER de Nîmes, Robert PARIZOT réfugié à Saint Hippolyte-du-Fort.

Morts en déportation : René OTGE, Paul GILSEIN, Marcel FISTIER, André DELEUZE d'Aigues-Mortes, Lucien SIMONI, Raymond LOUCHE, Claudius LEVASSEUR d'Aigues-Mortes, Marcel CAZALET, Henri BOURRELY de Saint André de Valborgne, André AUDEMARD, André CASTELLARNAU d'Alès, Émile RAYNAL, Marius BROT d'Aigues-Mortes, Jean BOURQUIN, Henri EVRARD d'Aigues-Mortes... 

31 maquisards d'Aire-de-Cotes (Lozère) déportés