Bernard Amiot
Genre : Image
Type : Photographie
Source : © Service historique de la Défense, 16 P 11 371 Droits réservés
Détails techniques :
Photographie analogique en noir et blanc
Date document : sans date
Lieu : France
Contexte historique
Né le 15 juillet 1912 à Tours, comptable de profession, Bernard Amiot souscrit un engagement volontaire en octobre 1930 et est incorporé au 10e régiment d’artillerie colonial. Mobilisé à Oran en septembre 1939, il est démobilisé en août 1940 avec le grade de maréchal des logis. Refusant l’armistice, il se livre alors à une intense propagande anti-vichyste. Arrêté et condamné, il est emprisonné 6 mois à la prison Barberousse (Alger) puis à celle de Maison Carrée.
Le 8 novembre 1942, membre du mouvement Combat à Alger, il prend une part importante aux opérations menées en vue de permettre le débarquement des troupes alliées : distribution d’armes, occupation de divers points sensibles notamment le Central téléphonique interurbain et le Commissariat central.
En janvier 1943, Amiot s’engage dans le corps franc d’Afrique et prend part à la campagne de Tunisie. Il part ensuite pour Londres pour achever son stage de parachutisme. Parachuté le 5 novembre 1943 près de Lectoure (Gers), il est chargé du commandement d’une équipe de sabotage intégrée au corps-franc Pommiès. Il accomplit alors avec ses hommes de nombreux sabotages contre des usines et des voies ferrées dans la région de Toulouse – Montauban.
Le 9 juin 1944, alors qu’il se trouve aux abords de la voie ferrée Bordeaux-Toulouse avec ses hommes, le groupe est surpris par un détachement allemand. Il donne l’ordre à ses camarades de se disperser pendant qu’il couvre leur retraite. Lui-même ne pourra quitter les lieux et sera abattu par les Allemands.
Auteur : Fabrice Bourrée
Sources : Service historique de la Défense (Vincennes), 16 P 11 371