Jean-Pierre Bouron, maquisard de Saucats (Gironde), fusillé le 1er août 1944
Légende :
Jean-Pierre Bouron, dit Bougie, tué au combat de Saucats (Gironde), le 14 juillet 1944 - sans date
Genre : Image
Type : Photographie
Producteur : Le combat de Saucats, 1946
Source : © Wikimedia Libre de droits
Détails techniques :
Photographie analogique en noir et blanc.
Date document : Sans date
Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Aquitaine) - Gironde - Martignas-sur-Jalle
Contexte historique
Né le 1er novembre 1925 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure)
Demeure 285 boulevard Wilson à Bordeaux (Gironde)
Arrêté le 14 juillet 1944 à Saucats (Gironde)
Fusillé le 1er août 1944 à 18 ans
Fils d’un médecin, Jean-Pierre est en classe préparatoire HEC au lycée Michel-Montaigne de Bordeaux. Il est reçu au concours de l’école d’officiers de Saint-Cyr. Mais l’école étant dissoute, il refuse de s’engager dans le 1er régiment de France, créé par le gouvernement de Vichy, pour ne pas avoir à prêter serment à Pétain. Il est un des vingt jeunes gens, la plupart issus du lycée Montaigne de Bordeaux, qui ont constitué le maquis de la ferme Richemont à Saucats en juin 1944, rattaché à l’ORA, Groupe Dupuy/Denis.
Conséquence d’une indiscrétion d’un de ses membres, le maquis est attaqué le 14 juillet 1944 par une cinquantaine de miliciens et autant de soldats allemands, accompagnés d’un canon de 105 mm. À l’issue d’un combat de plus de trois heures, sur les quinze résistants présents ce jour-là, douze trouvent la mort.
Ce matin du 14 juillet, Jean-Pierre, dit Bougie, rejoint, après une permission, son poste au campement. Allemands et miliciens ont déjà donné l’assaut. Il est arrêté par les miliciens, ainsi que René Moretto, qui circulait à vélo non loin de là.
Torturé à plusieurs reprises, Bougie refuse pourtant le marché sordide qui lui est proposé : la vie sauve contre son engagement dans la Milice du colonel Franc.
Comité du Souvenir des Fusillés de Souge (Gironde), Les 256 de Souge, Fusillés de 1940 à 1944, Lormont, éd. Le bord de l'eau, 2014, pp. 206-207.
D'après le site Internet FFI33.org animé par Jacques Loiseau, consulté le 25 avril 2017.