Plaque en hommage au résistant Georges Piron, Paris XIIIe

Légende :

Plaque en hommage au résistant Georges Piron (de la Varenne) située 59, rue Vergniaud, Paris XIIIe

Genre : Image

Type : Plaque commémorative

Producteur : Le Roy Philippe

Source : © Coll. Philippe Le Roy Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur.

Date document : Octobre 2018

Lieu : France - Ile-de-France - Paris - Paris XIIIe

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Contexte historique

Né le 6 janvier 1888 à Laeken (Belgique), sous-lieutenant honoraire de l'armée belge, Georges Piron occupe les fonctions de président des Volontaires de Guerre belges avant son engagement dans la Résistance. Il constitue, de sa propre initiative et à ses frais, un groupe d'environ 150 hommes dans la région de Fleurines (Oise) avec l'aide de l'abbé Dardenne. Recruté par le sous-réseau Boulard dirigé par Lucien Feltesse (qui durant cinq ans avait été le vice-président des anciens combattants belges en France), il assure le commandement d'un groupe de protection au sein de cette organisation. Il fournit des renseignements sur les mouvements de troupe et les implantations allemandes dans l'Oise ainsi que des plans sur Saint-Nazaire et Brest. Arrêté le 9 octobre 1941, déporté, Georges Piron est exécuté, probablement guillotiné, à la prison de Cologne le 15 octobre 1943. Médaillé de la Résistance à titre posthume, Georges Piron est titulaire d'un certificat d'appartenance au réseau Saint-Jacques en qualité d'agent P2.


Réseau ORION

Homologation :


Historique de l'organisation :
 réseau créé en septembre 1940 par Henri d'Astier de la Vigerie sous le nom de "réseau franco-belge". Il travaille alors pour les Britanniques. En mars 1941, d'Astier est contraint de se réfugier en Afrique du Nord. Son réseau est décimé. En avril 1941, Alain Griotteray-Brayance créé le réseau Orion sur les restes de la première chaîne de d'Astier. Le réseau se fixe comme objectif la recherche et la transmission de renseignements militaires sur les fortifications, les mouvements aériens, les mouvements de troupe… Le réseau Orion est le correspondant dans la métropole de d'Astier.

Direction du réseau : Henri d'Astier de la Vigerie de septembre 1940 à mars 1941. Adjoint : Georges Piron de la Varenne, arrêté le 9 octobre 1941 et exécuté. A partir d'avril 1941, le chef du réseau est Alain Griotteray-Brayance ("Orion").

Implantation : septembre 1940 à mars 1941: Paris et région Nord ; mars 1941 à novembre 1942 : centrale Orion à Marseille (mars 41 à octobre 41: Georges Piron, adjoint, à Paris) ; de la fin 1942 à 1944 : centrale à Paris.

Activité : Recherche de renseignement militaire sur les fortifications, les mouvements aériens, les mouvements de troupes, le repérage d'agents ennemis sur les territoires occupés, l'organisation et le fonctionnement du SIPO-SD dans la zone française, l'existence et les lieux de production des armes secrètes allemandes.


Sources :
Service historique de la Défense, 16P295628.
DVD-ROM La Résistance en Ile-de-France, AERI, 2004.
Archives du Bureau Résistance, synthèse des dossiers d'homologation des réseaux réalisée par le Commandant Housset.