Plaque à la mémoire des docteurs Desourteaux, Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne)
Genre : Image
Type : Plaque commémorative
Producteur : Clara Bourrée
Source : © Cliché Clara Bourrée Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur
Date document : 14 mars 2019
Lieu : France - Nouvelle-Aquitaine (Limousin) - Haute-Vienne - Oradour-sur-Glane
Contexte historique
DESOURTEAUX Jean-François, Émile, Paul
Né le 7 septembre 1872 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; médecin ; ancien maire ; président de la Délégation spéciale ; victime civile.
Jean François Émile Paul Desourteaux était le fils de François Émile Desourteaux, docteur en médecine et ancien médecin principal d’ambulance à l’armée de la Loire (guerre de 1870), et de Suzanne Constance Emma Laglavoix. Diplômé en 1903 de la Faculté de médecine de Bordeaux (Thèse : étude anatomo-clinique des tumeurs de l’ethmoïde), il reprit à Oradour-sur-Glane le cabinet de son père qui fut maire de 1895 à 1902. Il lui succéda à la mairie. L’un de ses fils, Jacques, était également médecin à Oradour-sur-Glane. En avril 1941, le maire socialiste, Joseph Bau, fut destitué par le régime de Vichy pour être remplacé par une délégation spéciale présidée par Jean Desourteaux. Le jour du massacre, lorsque la population eut été rassemblée sur le champ de foire, les hommes d’un côté et les femmes et les enfants de l’autre, « M. le Docteur Desourteaux père, président de la Délégation spéciale, est soudain interpellé par un officier : "Vous allez, lui dit-il brutalement, me désigner trente otages." Le maire, très dignement, répliqua qu’il lui était impossible d’accéder à cette demande. Il fut conduit à la mairie où il resta quelques instants, puis revint vers le lieu du rassemblement où on l’a entendu dire à l’officier allemand qu’il se désignait lui-même et que s’il fallait d’autres otages, on n’avait qu’à arrêter sa famille. » ( Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, op. cit. p. 37.) Offre ignorée par les Allemands qui ordonnèrent à Jean Desourteaux de rejoindre les hommes. Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich. Il périt mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Son corps fut l’un des 52 qui purent être identifiés. Il obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
DESOURTEAUX Charles, François, Jacques
Né le 29 décembre 1905 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; médecin ; victime civile.
Fils de Jean-François Émile Paul Desourteaux, - lequel, médecin et ancien maire, était en 1944 président de la Délégation spéciale nommée par Vichy et faisait office de maire, - et de Marie Hortense Dutreix, il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich. Il périt mitraillé puis brûlé dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Il obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article190469, notice DESOURTEAUX Jean, François, Émile, Paul par Dominique Tantin, version mise en ligne le 14 mars 2017, dernière modification le 16 février 2019.
http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article190430, notice DESOURTEAUX Charles, François, Jacques par Dominique Tantin, version mise en ligne le 13 mars 2017, dernière modification le 13 mars 201