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Analyse média

A LA
MEMOIRE
DES GENDARMES
ROBERT FONTESSE
LIEUTENANT F.F.I.
RAYMOND JEANNERET
SERGENT/CHEF F.F.I.
MASSACRES
PAR LES ALLEMANDS
EN CET ENDROIT
LE 3 SEPTEMBRE 1944
AU COURS D'UNE MISSION

Contexte historique

FONTESSE, Robert
Né le 02-04-1913 à Trélon (59 - Nord, France)
Exécuté sommairement le 3 septembre 1944 à Chariez (Haute-Saône) ; gendarme ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Robert Fontesse était le fils de Gustave Constantin, verrier et de Berthe Marie Augustine Lebrun, tisseuse. Il se maria le 18 juin 1932 à Glageon (Nord) avec Germaine Carmen Gourveux. Le 3 septembre 1944, Robert Fontesse et son collègue Raymond Jeanneret furent surpris par les Allemands en possession de documents authentifiant leur appartenance à la Résistance. Ils furent immédiatement passés par les armes à Chariez (Haute-Saône). Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur son acte de naissance et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), [dossier SHD Vincennes GR 16 P 228127].
Son nom figure sur le Mémorial des gendarmes du Doubs, à Besançon (Doubs), sur le monument aux morts et le Mémorial de la Résistance, à Vesoul et sur la stèle commémorative, à Chariez (Haute-Saône).

JEANNERET, Raymond
Né le 23-09-1920 à Beaujeu-Saint-Vallier-Pierrejux-et-Quitteur (70 - Haute-Saône, France)
Affectés à la brigade de Vesoul(70) Arrêtés par les Allemands en possession de documents en lien avec la Résistance. Exécutés par les Allemands. La stèle de Chariez est érigée sur les lieux de leur martyr. Exécuté sommairement le 3 septembre 1944 à Chariez (Haute-Saône) ; gendarme ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI). Raymond Jeanneret était marié avec Denise Chavonnet. Il exerçait le métier de gendarme. Il entra dans la Résistance en août 1944 aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) comme de nombreux autres gendarmes. Le 3 septembre 1944, Raymond Jeanneret et son collègue Robert Fontesse furent surpris par les Allemands en possession de documents authentifiant leur appartenance à la Résistance. Ils furent immédiatement passés par les armes à Chariez (Haute-Saône). Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur son acte de naissance et fut homologué au grade de sergent-chef des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), [dossier SHD Vincennes GR 16 P 308416].
Son nom figure sur le Mémorial des gendarmes du Doubs, sur la plaque commémorative 1939-1945 de la Gendarmerie et sur le Mémorial de la Libération, à Besançon (Doubs), sur la stèle commémorative, à Chariez, sur les monuments aux morts, à Velet et Vesoul et sur le Mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône).