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ENSEMBLE MEMORIEL DE LA MONTEE DES TABORS

Genre : Image

Type : Monument

Producteur : MUREL PACA

Source : © cliché JP. Moyère, visuel 1 bis cliché S.Orsoni Droits réservés

Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Bouches-du-Rhône - Marseille

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Analyse média

Une plaque en marbre blanc apposée au 26 A de la rue Jules Moulet indique le début du passage emprunté par les tirailleurs algériens guidés par le FFI Pierre Chaix-Bryan le 25 août 1944.

Une autre plaque en marbre rouge au débouché de l'escalier rue du plateau de Cherchell (voir visuels 02, 03 bis et 03c dans l'albim) rappelle le même événement. Les deux plaques portent un texte identique : « 25 août 1944 Par cet escalier se sont acheminés guidés par le FFI Pierre Chaix-Bryan à l'assaut de Notre-Dame de la Garde les tirailleurs du 7e RTA. » A gauche de l'inscription figure l'emblème du 7e RTA.


Contexte historique

HISTORIQUE

 -         du lieu pendant la Seconde Guerre mondiale

 Le 25 août 1944, les tirailleurs algériens dirigés par le sous-lieutenant Herbelin cherchent un passage pour gagner Notre-Dame de la Garde par les rues Sylvabelle, Saint-Jacques et Fort-du-sanctuaire. Repoussés par les tirs allemands, ils doivent changer d'itinéraire. Le résistant du mouvement Combat, Pierre Chaix-Bryan(12-08-1903/ 28-09-1967) leur indique un escalier qui se faufile dans la colline depuis le 26A rue Cherchell (actuelle rue Jules Moulet) jusqu’à la rue du plateau de Cherchell (actuelle rue du plateau de Cherchell- Chaix-Bryan) et leur permet de déboucher près de la place Santa Maria.

 -         du mémorial

 Le 23 juillet 1945, le conseil municipal de Marseille donne à la rue de Cherchell le nom du résistant Jules Moulet exécuté par les Allemands le 18 juillet 1944 à Signes(Var). Une plaque est apposée au numéro 26A pour rappeler le rôle que la résistance intérieure a joué dans les combats de la Libération en guidant les soldats. Une plaque analogue est apposée au débouché de l'escalier dans la rue qui devient rue Chaix-Bryan par la délibération municipale du 18 février 1985.

Ces plaques font référence aux tirailleurs algériens, mais n’évoquent pas les tabors, contrairement à la dénomination officielle du passage.


Sylvie Orsoni

BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES

Roger Audibert, Libération de Marseille. Prise de Notre-Dame de la Garde. Août 1944, Gap, Chez l’auteur. Imprimerie des Alpes, 1986, 28 p.

Roger Audibert, Campagne de Tunisie. Les zouaves font « la belle » à Tunis. De janvier à fin mai 1943/ Campagne de France. Prise de Notre-Dame de la Garde. Combats du 23 au 28 août 1944/ Campagne d’Allemagne. Camp de la mort de Vaihingen, libéré le 7 avril 1945. Du 31 mars au8 mai 1945, Gap, Chez l’auteur. Imprimerie des Alpes, 1990, 75 p. /40 p./ 11 p.

Roger Audibert, De la prise de Notre-Dame de la Garde à la libération du camp de la mort de Vaihingen, Marseille, Autres Temps,1994, 155 p.

Commandant Crosia, Marseille 1944 victoire française, Paris-Lyon, Éditions Archat, 1954, 159 p., p. 78-86.

Joseph Houlin, Notre-Dame de la Garde. Bataille et délivrance, 15-28 août 1944, Lyon, Lescuyer, 1951, 63 p.

Pierre Ichac, Nous marchions vers la France, Paris, Amiot Dumont, 1954, 286 p., p. 269-275.

André Négis, Marseille sous l’occupation, Paris-Marseille, Ed. du Capricorne, 1947, 367 p. (avec index des noms), p. 281 et sq.

 

Adrien Blès, Dictionnaire historique des Rues de Marseille, Marseille, éditions Jeanne Laffitte, 2020, 525 p. ;

Pierre Guiral, Libération de Marseille, Paris, Hachette, coll. Hachette Littérature, 1974, 222 p. ;

Robert Mencherini, La Libération et les années tricolores (1944-1947) Midi rouge, ombres et lumières.4. Paris, Syllepse, 2014, 443 p.

Site internet :

www.fortificationsdemarseille/lefrioul.fr. Association des Fortifications de Marseille/ études historiques