STELE MEMORIELLE DES GROUPEMENTS DE TABORS MAROCAINS

Légende :

Stèle érigée en mémoire des Groupements des Tabors Marocains.

Genre : Image

Type : Photo numérique

Producteur : MUREL PACA

Source : © Cliché JP. Moyère (ANACR Marseille) Droits réservés

Lieu : France - Provence-Alpes-Côte-d'Azur - Bouches-du-Rhône - Marseille

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Analyse média

Stèle de granit blanc portant l'inscription : « MARSEILLE RECONNAISSANTE AUX TABORS MAROCAINS ; sous les ordres des colonels Leblanc, Boyer de Latour et Masset du Briest, Les 1er,2e et 3e Groupements de Tabors Marocains ont participé à la Libération de Marseille du 21 au 28 août 1944. Au cours des combats : 7 officiers,10 sous-officiers français 133 gradés et Goumiers marocains ont été tués. 17 officiers, 38 sous-officiers français, 475 gradés et Goumiers marocains ont été blessés. De l'Atlas au Danube, quatre G.T.M. de l'Armée d'Afrique ont combattu, aux côtés de la France et de ses alliés, de décembre 1942 à la victoire du 8 mai 1945. »

Un acte de vandalisme a détruit dans la partie supérieure du monument l'insigne des Goums et les quatre insignes des GTM. 


Contexte historique

-du lieu pendant la Seconde Guerre mondiale

Les goums sont créés pendant le protectorat français. Ils sont utilisés pour maintenir l'autorité française au Maroc. Les goumiers et les officiers français qui les commandent sont tous volontaires. En période de guerre les goums sont regroupés en Tabor(bataillon). Le Groupement de tabors marocains (GTM) est composé de trois tabors et équivaut à un régiment. Les GTM sont engagés de 1942 à 1945 en Afrique du Nord, Italie, Corse, France et Allemagne. Les GTM investissent Marseille par le sud, les 24 et 25 août libérant les quartiers de La Vieille-Chapelle, Montredon, Mazargues, Saint Marcel, La Pomme.

-du mémorial

Le mémorial est inauguré le 3 juin 2000 par le maire de Marseille Jean Claude Gaudin, le général Le Diberder, président de l'association la Koumia, l'ambassadeur du Maroc Hassan Abouyoub en présence d'autorités civiles, militaires et d'anciens Goumiers. En 1950, l'impasse des rosiers devient l'impasse des goumiers puis en 1959, le chemin vicinal de la Vieille-Chapelle sur lequel elle donne est rebaptisé « avenue des Goumiers ».

                                                                                                         


Sylvie Orsoni

Mencherini Robert, La Libération et les années tricolores(1944-1947) Midi rouge, ombres et lumières.4. Paris, Syllepse, 2014.

Roger Audibert, Campagne de Tunisie. Les zouaves font « la belle » à Tunis. De janvier à fin mai 1943/ Campagne de France. Prise de Notre-Dame de la Garde. Combats du 23 au 28 août 1944/ Campagne d’Allemagne. Camp de la mort de Vaihingen, libéré le 7 avril 1945. Du 31 mars au8 mai 1945, Gap, Chez l’auteur. Imprimerie des Alpes, 1990, 75 p. /40 p./ 11 p.

Roger Audibert, De la prise de Notre-Dame de la Garde à la libération du camp de la mort deVaihingen, Marseille, Autres Temps,1994, 155 p.

Commandant Crosia, Marseille 1944 victoire française, Paris-Lyon, Éditions Archat, 1954, 159 p., p. 78-86.

Pierre Guiral, Libération de Marseille, Paris, Hachette, coll. Hachette Littérature, 1974, 222 p., p. 187 et sq.

Pierre Ichac, Nous marchions vers la France, Paris, Amiot Dumont, 1954, 286 p., p. 269-275.

André Négis, Marseille sous l’occupation, Paris-Marseille, Ed. du Capricorne, 1947, 367 p. (avec index des noms), p. 281 et sq.

Site internet :

www.fortificationsdemarseille/lefrioul.fr. Association des Fortifications de Marseille/ études historiques

https :lakoumia.fr/mémoriaux,/ histoire.