Opérations du 24 août 1944

Genre : Image

Type : Carte

Source : © Collection Pierre Balliot Droits réservés

Détails techniques :

Carte en couleur.

Date document : 2007

Lieu : France - Auvergne-Rhône-Alpes (Rhône-Alpes) - Drôme

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Analyse média

Carte extraite de l’ouvrage de Pierre Balliot, Le Chaudron, bataille dite de Montélimar, édition par l’auteur, 2007, p. 119.
Elle précise les localisations et les symboles des unités adverses et des compagnies FFI (Forces françaises de l'intérieur). Organisation d’une ligne principale de résistance états-unienne sur le Roubion. Déploiement des artilleries. Préparation du choc.



Contexte historique

Le grand choc se prépare : les 96 pièces de l'artillerie états-unienne sont positionnées ; le troisième bataillon du 157e RI (de la 45e Division d'Infanterie.) est donné en renforcement. Soumis à un intense feu de l'artillerie allemande, le 141e RI est toujours incapable de barrer la RN7 à La Coucourde.

À 14 h, la 36e DI sort ses instructions pour opérations. Son chef, le Major-General Dahlquist veut simultanément prendre Valence et bloquer les Allemands en occupant une position défensive face au sud sur les hauteurs au nord-est de Montélimar pour empêcher que les Allemands ne contournent la RN7 par l'est, en vue d'atteindre la vallée de la Drôme, Dahlquist prévoit que son adversaire fera son effort principal dans la plaine de Marsanne. En conséquence, il fixe une ligne principale de résistance à tenir sur la rive nord du Roubion. À Bonlieu-sur-Roubion, le secteur n'est tenu que par la compagnie " A " du 111e régiment du génie.

À la même heure, Von Wietersheim, commandant la 11e Panzer-Division, reçoit de la 19e Armée l'ordre de constituer un groupement de corps avec la 198e DI, un régiment de Flak (Défense contre avions) à deux batteries de 88 mm et de l'artillerie à longue portée sur voie ferrée (ALVF).

Quelques heures plus tard, Dahlquist apprend que ses ordres d'opérations sont tombés aux mains des Allemands.

La pression allemande s'intensifie simultanément vers Sauzet et le long de la route nationale 7 entre l'Hommes-d'Armes et La Coucourde où le 63e régiment de campagne de la Luftwaffe attaque en vue de s'emparer de la cote 300 sur la crête de Savasse. Dans l'après-midi, les colonnes allemandes peuvent circuler sur la route nationale.

Dans la nuit le 11e groupe de reconnaissance et le FEB (Feld-Ersatz-Bataillon) atteignent Loriol et Livron.

Les Américains envisagent de faire tirer leur artillerie sur Montélimar.


Auteurs : Pierre Balliot
Sources : Balliot Pierre, Le Chaudron, bataille dite de Montélimar, édition par l’auteur, 2007.