Analyse média

Le détachement de reconnaissance blindé de la 60e Panzergrenadier, commandé par le capitaine Wallbaum, éprouve des difficultés pour progresser dans les rues de Menton, compte tenu du nombre de véhicules ou d'équipements abandonnés sur la chaussée par les troupes italiennes en retraite.

Contexte historique

Deux divisions de la Wehrmacht avaient été prévues pour neutraliser l'ancien allié dans les Alpes-Maritimes : la 715e ID (général Hoffmann) dans l'arrondissement de Grasse et la 60e Panzergrenadier (général Kohlermann) dans l'arrondissement de Nice. Cette dernière parvint à Menton le soir du 9 septembre, capturant quelques dizaines de prisonniers mais les divers commandements de la IV Armata avaient pu quitter la "cité des citrons" depuis la matinée en direction de Sospel (où se trouvait depuis quelques jours le quartier général du général Vercellino) ou de Vintimille. L'arrière-garde était constituée par le 7e régiment d'Alpini (auparavant stationné dans les Basses-Alpes) qui procéda à des interruptions routières le long des itinéraires de repli, notamment après le pont Saint-Louis, empêchant les Allemands de pénétrer à Vintimille ce jour-là.