Contexte historique

Né le 17 juin 1922 à Paris, ouvrier-fraiseur, Robert Pavard travaillait aux usines Citroën. Militant des Jeunesses communistes, il reprend contact avec l’organisation pendant la guerre et rejoint l'Organisation spéciale. Il aurait participé le 5 février 1942 vers 20 heures 30 à un attentat contre une maison de tolérance réservé aux troupes allemandes au 6 Avenue de Suffren dans le XVe arr. Un marin allemand fut grièvement blessé au bas-ventre et le mari de la tenancière légèrement. Sous l’effet du souffle de l’explosion, les vitres de l’établissement se brisèrent.
Le 3 avril 1942, des inspecteurs de la BS2 arrêtent Robert Pavard ; les policiers saisissent à son domicile un carnet de notes où étaient portés des indications de rendez-vous avec entre autres un responsable régional communiste. Livré aux Allemands, Robert Pavard est jugé le 7 août 1942 par le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas. Condamné à mort pour « aide à l’ennemi », il est fusillé le 22 septembre au stand de tir du XVe arrondissement.