Contexte historique

En 1940, Albert Leroy est fait prisonnier lors de la débâcle. Il s'évade et retourne dans son village d'Inval, près de Gisors. Il avait adhéré au Parti communiste en 1937 et travaillait dans une carrière dont les propriétaires étaient proches des Pierson, des résistants de la première heure. Il échappe une première fois aux Allemands venus à la carrière pour l'arrêter, et fait passer à sa femme des messages par ses camarades FTP. Arrêté à Creil et incarcéré à la prison de Rouen, il subit la torture et s'évade en tuant son gardien.

De retour à Gisors, il contribue à faire de sa région une véritable base arrière du Front national. C'est ainsi que Gisors abrita notamment, en 1942, Simone et Auguste Gillot. C'est à Gisors qu'ils éditent et impriment Le Patriote de l'Eure, organe départemental du Front national.

Il poursuit ses activités de résistance à Paris et est assassiné le 10 avril 1944 par les Allemands à la sortie du métro, Porte de Saint Cloud à la suite d'une lettre de dénonciation anonyme. Sans en informer sa famille, il est enterré par les Allemands au cimetière de Pantin. Son corps est rapatrié à Gisors en octobre 1944.