Contexte historique

Le 20 août 1944, à 14 heures tombe l’ordre de cessez-le-feu : il est diffusé un peu après dans les rues par des véhicules des Services Techniques dotées de haut-parleurs. Le sous-brigadier Michel Guillois du 14e arrondissement a sonné la trêve le 19 août. Le lendemain il fait partie d’un équipage d’une voiture qui diffuse la nouvelle par haut-parleurs, quand il est blessé à la tête d’une balle devant la Kommandantur, place de l’Opéra, puis achevé d’une rafale de mitrailleuse. A ses côtés, son collègue Pierre Gormond prend deux balles dans la jambe.

Monique, deuxième fille de Michel Guillois, témoigne : "Il m'a été dit que mon père, assis à l'arrière de la voiture, avait été atteint de deux balles, l'une dans la poitrine et l'autre dans le genou; un officier allemand avait donné l'ordre à une sentinelle qui se tenait sur le balcon de la Kommandantur, d'ouvrir le feu sur le véhicule".

Nommé brigadier, cité à l'ordre de la Nation et fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, Michel Guillois est enterré au cimetière de Bourg la Reine le 13 septembre 1944.