Voir le verso

Plaque en hommage au facteur résistant René Royer

Légende :

Plaque en hommage au facteur résistant René Royer, située à l'intérieur du centre de tri postal, 115, boulevard Brune, Paris XIVe

Genre : Image

Type : Plaque

Source : © Département AERI Droits réservés

Détails techniques :

Photographie numérique en couleur.

Date document : 2014

Lieu : France - Ile-de-France - Paris - Paris

Ajouter au bloc-notes

Contexte historique

René Royer est né le 19 juillet 1897 à Payroux (Vienne). Il est affecté en janvier 1931 au bureau central des PTT du 14e arrondissement, 15 bis avenue d'Orléans (devenue avenue du général Leclerc). Militant du Parti communiste, il est secrétaire de la cellule de son bureau de poste et adhérent à la section du 14e. Il est régalement esponsable du syndicat unitaire des employés des PTT du 14e (affilié à la CGTU) et membre du Secours ouvrier international (SOI).
Le 28 avril 1942, René Royer est arrêté par des policiers français, à son domicile, « pour activités communistes et distribution de tracts » (BAVCC). En fait, ce jour là une rafle est effectuée sur ordre de l’Occupant dans tout le département de la Seine et René Royer y est inclus, compte tenu de son passé de militant communiste et syndicaliste.
René Royer est transféré à Compiègne "1 ou 2 jours " après et interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122). Il est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000». Ce convoi d’otages composé, pour l’essentiel, d’un millier de communistes (responsables politiques du parti et syndicalistes de la CGT) et d’une cinquantaine d’otages juifs (1170 hommes au moment de leur enregistrement à Auschwitz) faisait partie des mesures de représailles allemandes destinées à combattre, en France, les Judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.

Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date, ni sa date de décès à Auschwitz. Un arrêté ministériel du 16 octobre 1998 paru au Journal Officiel du 27 janvier 1999 porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes et jugements déclaratifs de décès de René Caron. Cet arrêté qui corrige le précédent qui indiquait "mort le 6 juillet 1942 à Compiègne" mentionne : décédé le 11 juillet 1942 à Auschwitz, soient les 5 jours prévus par les textes en cas d’incertitude quand à la date réelle de décès à Auschwitz. Toutefois aucun témoignage des rescapés n’indique que René Royer soit mort 3 jours après leur arrivée.


http://politique-auschwitz.blogspot.fr/2013/06/royer-rene-camille.html