Plaque en hommage au FTPF Jacques Louvel-Tessier
Légende :
Plaque en hommage au FTPF Jacques Louvel-Tessier, fusillé à Alençon le 27 avril 1944, située 196, rue Saint-Maur, Paris Xe
Genre : Image
Type : Plaque
Source : © Département AERI de la Fondation de la Résistance Droits réservés
Détails techniques :
Photographies numériques en couleur.
Date document : 2014
Lieu : France - Ile-de-France - Paris - Paris
Contexte historique
Au début de l’occupation allemande, Jacques Louvel demeure à Paris, dans le Xe arrondissement. Etudiant à l’école professionnelle Diderot, il rejoint en novembre 1940 le groupe de résistance formé au sein de cet établissement par Jean Marrane.
En avril 1941, Jacques Louvel adhère à l’organisation communiste du Front patriotique de la jeunesse, puis, à partir de juin 1941, il assume la direction des groupes des écoles Diderot et Dorian. A ce titre, il participe à l’élaboration et à la diffusion de journaux clandestins ainsi qu’à l’organisation d’un réseau d’hébergement pour les résistants traqués.
A partir d’avril 1942, Jacques Louvel rejoint les FTP et participe vaillamment aux actions militaires menées contre les Allemands et les collaborateurs français. C’est ainsi qu’en mai 1942, il prend part avec succès à l’attaque du siège d’une officine pro-allemande située rue Oberkampf dans le XIe arrondissement.
A la fin de 1943, Jacques Louvel est contraint de quitter la région parisienne suite au démantèlement de son groupe. La direction des FTP l’envoie alors dans l’Orne. Nommé commissaire technique départemental, il organise et participe à des opérations de sabotage avant d’être nommé responsable du maquis de Vrigny. Le 3 mars, il prend ses fonctions. Le lendemain après-midi, le maquis de Vrigny est démantelé. Ayant appris cela, Jacques Louvel se rend à la Haute-Bellière dans l’espoir de retrouver des camarades. Mais, seul Robert Gagnaire est demeuré sur place pour tenter d’évacuer le matériel compromettant. Les deux jeunes résistants attendent la nuit pour tenter un coup de main sur la gendarmerie de Mortrée où sont détenus leurs compagnons. Mais ils n’en auront pas le temps. Vers minuit, une heure du matin, la police et la gendarmerie encerclent leur repère. Les résistants sont pris au terme d’une défense à main armée et remis aux Allemands. Condamné le 21 avril 1944 à la peine capitale par la cour martiale allemande siégeant à Alençon, Jacques Louvel est exécuté le 27 avril à la carrière des Aulnaies, à Saint-Germain-du-Corbéis. (1)
Une rue de la capitale, anciennement rue Corbeau, porte son nom, suivant un arrêté du 8 juin 1946. (2)
(1) BAMC : Dossier statut d’interné résistant de Jacques Louvel.
(2) Mairie de Paris.