Stèle à la mémoire des FFI tombés pour la libération d'Herblay
Légende :
Stèle à la mémoire des FFI tombés pour la libération d'Herblay située dans le cimetière ancien (rue Jean XXIII).
Genre : Image
Type : Stèle
Producteur : André Froidure
Source : © Collection André Froidure Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur
Lieu : France - Ile-de-France - Val-d'Oise - Herblay
Analyse média
La stèle comprend les noms suivants :
GRENIER Théophile
EURIEULT Jean
CATTE Henri
OISEAU Albert
LIMBORG Georges
PÉTRON Gérard
D'HONT Henri
Contexte historique
GRENIER Théophile, né le 24 janvier 1896 à Cormeilles-en-Parisis, demeurant 18 place de la Mairie à Herblay ; brancardier FFI, il est tué en conduisant la voiture ambulance en allant chercher des blessés, le 28 août 1944 vers 18 heures, rue de Pontoise à Herblay.
EURIEULT Jean, né le 14 avril 1924 à Honfleur (Calvados), employé de la SNCF, demeurant à Argenteuil ; membre des FFI d’Argenteuil venues en renfort, il est tué le 27 août 1944 à la Patte d’Oie d’Herblay.
CATTE Henri, né le 27 juillet 1900 à Ognes (Aisne), membre des FFI, tué au cours des combats de la libération le 28 août 1944 à Herblay.
OISEAU Albert, né le 15 février 1915 à Paris, lieutenant des FFI, venu en renfort de Paris, il est tué le 28 août 1944 à la Patte d’Oie d’Herblay.
LIMBORG Georges, né le 22 décembre 1921 à Clermont-Ferrand, demeurant 82 rue de l’Etang à Nancy. Travailleur à la Compagnie du Génie 10/11 stationnée à Herblay, il est tué en combattant le 27 août 1944 à la Patte d’Oie d’Herblay.
PÉTRON Gérard, décédé le 30 août 1944 à Herblay.
D'HONT Henri
Le 23 août 1944, vers 9 heures, Henri D’Hont, brocanteur à Herblay, se rend au Petit-Robinson pour y effectuer une course. Il est accompagné de son beau-père, Jean Ervyn, et de Charles Bersauter, l’oncle de sa femme. En chemin, les trois hommes s’arrêtent pour regarder une voiture abandonnée sur le bord de la route, boulevard de Pontoise, à proximité du café du Petit-Robinson. A ce moment, une voiture venant de la direction de Paris, s’arrête à leur hauteur. Quatre soldats allemands et un civil se trouvent à bord du véhicule. L’un des soldats, descendu de la voiture, demande à Henri D’Hont de lui présenter ses papiers d’identité, ce que fit ce dernier sans aucune réticence. Le soldat les fit contrôler par l’officier présent qui, après les avoir consultés, les lui rendit puis sortit son pistolet et lui tira à bout portant une balle dans la jambe. Voyant qu’il n’était que blessé, le soldat qui lui avait demandé ses papiers fit usage de sa mitraillette et vida un chargeur entier sur Henri D’Hont qui fut tué sur le coup. Voyant cela, Jean Ervyn et Charles Barsauter prennent la fuite à travers bois, essuyant de tirs de mitraillettes sans être atteints. Henri D’Hont a été inhumé à Herblay le 25 août 1944.
Auteur : Fabrice Bourrée
Sources : Archives départementales des Yvelines, 1604W12 (service de recherche des crimes de guerre, affaire D'Hont), 1604W9 (service de recherche des crimes de guerre, affaire d'Herblay).