Rue Robert-Simon, Saint-Fargeau-Ponthierry
Légende :
Rue Robert-Simon, ex-Chemin vert, Saint-Fargeau-Ponthierry
Genre : Image
Type : Nom de rue
Producteur : Isabelle Richeux
Source : © Collection Isabelle Richeux Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur.
Lieu : France - Ile-de-France - Seine-et-Marne - Saint-Fargeau Ponthierry
Contexte historique
Né le 27 août 1920 à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), herboriste, Robert Simon participe à la campagne de 1940 comme brigadier-chef de DCA au 405e régiment d’artillerie Cité à l’ordre des forces terrestres anti-aériennes de l’armée de Paris, il est décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze : « S’est courageusement comporté dans toutes les opérations de guerre et plus particulièrement pendant le repli du 12 au 25 juin ».
Robert Simon rejoint le groupe de Ponthierry du Front national en janvier 1942 avec lequel il participe à de nombreuses actions de propagande anti-allemande. Requis au titre du STO, il parvient à s’enfuir de l’hopital de Melun où il était en traitement et rejoint un groupe de réfractaires à Achères-la-Forêt, en forêt de Fontainebleau, en février 1944. Ce maquis tout récemment créé n’eut pas d’activités en raison de l’arrestation de tous ses membres par la Gestapo qui effectua une battue dans ce secteur. Cette opération fut menée par Korf, chef de la Gestapo de Melun.
Arrêté le 16 mars 1944, torturé, il refusa de dénoncer les membres de la Résistance qu’il connaissait. Incarcéré à la prison de Fontainebleau, il fut déporté d’abord à Auschwitz, puis à Buchenwald et Flossenburg. Envoyé dans les mines de sel de Rigensburg en juin 1944, il est rapatrié, gravement malade, à Flossenburg en décembre 1944 où Il décède le 11 janvier 1945.
Fabrice Bourrée
Sources : Service historique de la Défense, 16P549682