Plaque en souvenir du résistant Raymond Sachot, St-Fargeau-Ponthierry
Légende :
Plaque en souvenir du résistant Raymond Sachot, Saint-Fargeau-Ponthierry.
Au verso, photographie d'identité de Raymond Sachot en uniforme de l'armée de l'Air vers 1940 (SHD, 16P529411)
Genre : Image
Type : Plaque
Producteur : Isabelle Richeux
Source : © Collection Isabelle Richeux Droits réservés
Détails techniques :
Photographie numérique en couleur.
Lieu : France - Ile-de-France - Seine-et-Marne - Saint-Fargeau Ponthierry
Contexte historique
Né le 12 août 1920 à Coudray-Monceau (Seine-et-Oise), Raymond Sachot est intégré au Bataillon de l’Air 113 jusqu’au 24 août 1940. Il travaille ensuite successivement aux ateliers de réparation de l’armée de l’Air d’Aulnat (24/08/1940 à avril 1941), au dépôt de Clermont-Ferrand (avril-mai 1941), à l'Administration centrale du secrétariat d’état à l’aviation (services généraux) jusqu’en juin 1942 avant de rejoindre la Compagnie Radio-France au centre d’émission de Sainte-Assise en juillet 1942.
Après avoir pris contact avec le responsable départemental du Front national de Seine-et-Marne, Raymond Sachot est chargé de la responsabilité du secteur de Ponthierry en mai 1943. L’effectif de son groupe atteint une quarantaine de personnes dispersées sur les communes de Ponthierry, Sainte-Assise, Princy, Saint-Sauveur… Raymond Sachot fournit des renseignements militaires et techniques – il est radio électricien de profession – sur le centre de TSF de Sainte-Assise, dont le résultat était acquis quelques jours plus tard par un bombardement précis. En liaison constante avec les chefs départementaux du FN, Lucien Boutet et Jérôme Raimbaud, il se charge du placement des réfractaires, de la diffusion des tracts, journaux et affiches. Il fournit à plusieurs camarades recherchés par la Gestapo des faux-papiers et leur permet de rejoindre un maquis de l’Yonne avec lequel il est en contact.
Raymond Sachot est nommé le 17 août 1944 par le lieutenant Fercot dit « Freddy », chef du groupe FFI de Ponthierry avec le grade de sergent. Lors des combats de la libération, il prend l’initiative, avec son groupe, d’occuper les principaux édifices publics, dont la mairie de Ponthierry, jusqu’à l’arrivée des Américains. Au cours de ces combats autour de la mairie, un de ses camarades, Roger Fadin, est tué par les Allemands.
Le 22 août 1944, il mène une attaque contre un convoi allemand, entraînant la prise de trois camions et de plusieurs tonnes d’armes et de munitions. De concert avec les Américains, il organise des patrouilles de reconnaissance et de protection, assure le service d’ordre local, gère le ravitaillement de la population et s’occupe de l’arrestation des suspects. A continué à servir dans sa formation jusqu’au 5 octobre 1944.
Fabrice Bourrée
Sources : Service historique de la Défense, 16P529411