Contexte historique

Henri Spysschaert est né le 6 avril 1914 à Lille. Il habite Conflans-Sainte-Honorine, au 51 rue de Chennevières. Il est monteur-électricien à l'usine de Tréfilerie Lignes Télégraphiques et Téléphoniques (LTT).

Il est connu des services de police comme étant un militant communiste.

C'est à la suite d'une distribution de tracts, le 8 mars 1941, qu'il est appréhendé à son domicile et qu'il est interné du 10 mars 1941 au 26 avril 1942 au camp d'Aincourt près de Mantes. Il a été ensuite transféré au camp de Voves, en Eure-et-Loir du 26 avril 1942 au 9 mai 1944. Il fait partie des internés de Voves livrés aux Allemands par Vichy après l'évasion du début du mois de mai.

Déporté par le convoi 1.214 du 21 mai 1944, il est immatriculé 31 905 au camp de concentration de Neuengamme où il arrive le 24 mai puis est dirigé vers le Kommando annexe de Bremen Farge puis l'ex-Stalag Sandbostel transformé en mouroir.

Ses services accomplis dans la Résistance ont commencé le 8 août 1940. II serait décédé le 10 mai 1945, d'après des témoignages, au camp de concentration de Sandbostel en Allemagne ainsi que la documentation allemande émanant du camp de concentration de Neuengamme.
L'acte officiel de son décès est établi le 27 septembre 1946.

II lui est attribué le grade fictif de sergent par la Commission nationale en charge de la liquidation de ses droits, le 9 novembre 1948 et au nom de la Résistance Intérieure Française. Reconnu comme «déporté politique », la mention « Mort pour la France » lui est décernée.

Plaque en hommage aux internés du camp d'Aincourt, Conflans-Ste-Honorine

Plaque en hommage aux victimes de la guerre, Conflans-Ste-Honorine